… nous ne nous en étions pas rendu compte … de l’inflation galopante des produits de première nécessité.
Le gouvernement tente, via les médias, d’adoucir la colère montante résultant de la volonté de n’accorder aucune augmentation salariale ni aux retraites tout en permettant aux produits de première nécessité de s’envoler dans les supermarchés notamment pour le seul bénéfice des actionnaires. MC
- « Mars rouge » : vers une hausse progressive des prix en supermarchés
Les négociations annuelles des supermarchés avec leurs fournisseurs se terminent le 1ᵉʳ mars 2023, ce qui devrait se traduire par une hausse significative des prix des grandes marques, elles sont aussi touchées par l’inflation. Les nouveaux tarifs seront progressivement répercutés en rayon.
[…] Dans une semaine, les enseignes de distribution auront conclu leurs négociations annuelles avec leurs fournisseurs de l’industrie agroalimentaire. Ces tractations, qui interviennent en plein contexte inflationniste, sont l’occasion pour les industriels d’augmenter les prix des produits qu’ils vendent.
- Les supermarchés pas logés à la même enseigne
Ces dernières semaines, le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, évoquait des augmentations « délirantes, à hauteur de 20 % », quand Jacques Creyssel, le délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) se montrait ce mardi plus optimiste : selon lui, les négociations « vont se terminer sans doute par une augmentation de l’ordre de 10 % ».
[Un modèle de langue de bois, de fouage de gueules, d’attrape-nigauds… Regardez finalement, au lieu de 20 %, ce ne sera que 10 %… OUF… Mais, non, pas ouf, parce que c’est encore 10 % en moins sur le pouvoir d’achat déjà ratiboisé par d’incessantes augmentations de tous cotés et des salaires sans plus-values du patronat. MC]
L’habituel poker menteur auquel se livrent industriels et distributeurs se traduira-t-il par une hausse à deux chiffres des prix de grande consommation au mois de mars ?
« Il n’y a aucune raison qu’il y ait de mars rouge », a martelé le super menteur [le 20 Fev 2023] le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.
- « Il n’y aura pas une saignée autour de mars en magasin », nous confirme Philippe Goetzmann, expert alimentation et distribution. Avant d’ajouter : « Ce qui est sûr, c’est que ça va monter ».
Selon lui, les tarifs renégociés vont bien augmenter « de façon significative », mais ces hausses de prix vont se matérialiser de manière progressive en magasin. « Elles vont s’étaler dans le temps et le mois de mars ne sera pas plus rouge qu’un autre », abondait [22/02/2023] Dominique Schelcher, le président de Système U.
Et au sein d’un même supermarché, les écarts de ,prix devraient aussi se creuser. Car « toute une partie des produits vendus ne sont pas concernés par les négociations en cours », rappelle Juliette Favre, experte en produit grande consommation au sein de la société d’analyses Iri.
Les hausses de prix qui découlent des négociations n’affecteront que les produits à marque dite nationale (Danone, Lu, Mondelez, etc.).
Reste que les prochains mois vont être douloureux au moment du passage en caisse, avant, peut-être, l’accalmie. « Vers la mi-2023, l’inflation devrait refluer dans notre pays », a soutenu Bruno Le Maire.
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Le projet de panier anti-inflation « pas enterré »
Le panier anti-inflation n’est « pas enterré » et « les discussions se poursuivent » avec les acteurs de la grande distribution, qui doivent « faire des propositions » au gouvernement sur le meilleur moyen de lutter contre l’inflation alimentaire, a assuré mardi le cabinet de la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et Olivia Grégoire ont échangé lundi avec les « principaux acteurs de la distribution », y compris ceux qui n’ont « pas montré un entrain particulier » pour la mise en place de ce dispositif censé aider les Français à faire face à la hausse des prix.
D’après un article signé de Léa Guyot. Le Dauphiné Libéré. 22/02/2023
Bruno Le Maire n’a jamais raté une occasion de se tromper, rappelons nous qu’il ne savait pas ce qu’est un super profit ni comment le taxer. Il me paraît visible que le gouvernement ne veut rien faire pour contrecarrer l’inflation. Je crois qu’il mise sur une baisse du niveau de vie, plus facile à faire pour diminuer les importations qu’augmenter les exportations pour équilibrer les comptes de la nation.