Les flics plongent dans les bassines
Julien Le Guet, porte-parole du collectif « Bassines non merci ! », dans les Deux-Sèvres, a trouvé un traceur GPS dissimulé sous l’essieu de son camion. Photos à l’appui, il dénonce « des barbouzeries ».
Pas du tout, rétorque la préfète du département, Emmanuelle Dubée, qui a fait ses classes à Beauvau, aux côtés de Darmanin.
Il s’agit, selon elle, d’un simple dispositif utilisé à des fins de surveillance policière, « afin de préparer la sécurisation des manifestations dès 25, 26 et 27 mars ».
Ah bon, vraiment ?
- Depuis 1994, les Renseignements généraux sont pas censés effectuer de surveillance d’ordre politique.
- En 2008, le Service central du renseignement territorial, qui leur a succédé, idem.
Sous Macron, son job consiste officiellement à réaliser « des analyses et de la recherche opérationnelle, notamment en milieux sensibles, extrémismes politiques, dérives urbaines et islam radical ».
Il est vrai que Julien Le Guet porte la barbe… !!!
Article non signé. Le Canard enchaîné. 01/02/2023