Combat entre crabes caciques à la fédération de foot… pas beau le sport professionnel… après l’ovalie, le patinage, le tennis, des soupçons dans la gymnastique… Ça fait beaucoup ! MC
Noël Le Graët dans le déni, son comité exécutif dans le calcul
Le vent a fini par tourner pour Noël Le Graët. S’il était habitué à déraper depuis des années, ses dernières sorties lui ont été fatales.
Fatales? Pas vraiment…
Certes, il a été mis en retrait de la présidence de la Fédération française de football (FFF) lors d’un comité exécutif (comex) extraordinaire, le 11 janvier, et c’est désormais Philippe Diallo, jusque-là vice-président et patron durant trente ans de l’Union des clubs professionnels de football (UCPF), qui assure l’intérim.
Mais, après ses propos irrespectueux sur Zinédine Zidane et la diffusion du témoignage de harcèlement sexuel de l’agente Sonia Souid, c’était bien le minimum que pouvait faire le comité exécutif. Sauf que le comex, dont la très grande majorité des membres est issue de la liste de Le Graët (81 ans) lors de sa dernière réélection en 2021, ne l’a pas lâché.
Pas plus que le Breton n’a présenté sa démission, ce qui, au moins, au milieu de sa litanie de vulgarités, aurait eu un peu de panache.
Non, le choix des mots dans le communiqué de la FFF est très clair: Noël Le Graët « en accord avec le comité exécutif (…) a choisi de se mettre en retrait de ses fonctions (…) jusqu’à la communication définitive de l’audit diligenté par le ministère des Sports, et dans l’attente de son analyse par le comex ».
Une phrase qui traduit le déni dans lequel l’ancien maire PS de Guingamp se réfugie malgré l’accumulation de témoignages édifiants. Un révélateur également de l’impuissance du pouvoir politique, qui n’a aucun moyen de le limoger, mais peut seulement faire pression en ce sens.
Enfin, et surtout, l’inventivité du comex, le concept de mise en retrait n’apparaissant dans aucun des statuts de la FFF. Une astuce qui a évité à ses membres, jusqu’à présent, de convoquer une assemblée fédérale, car si « NLG » était mis en minorité par un vote, ces derniers, élus avec lui, feraient aussitôt leurs valises.
Leur seul moyen de conserver leur siège, alors qu’ils ont couvert ses frasques, est de parier sur sa démission forcée à la lecture des conclusions de l’audit qui s’annoncent pour le moins salées. Quand le cynisme se conjugue à l’immobilisme.
Nicolas Guillermin. Source
Règlements de comptes à O K Foot…
Bonjour Christine, merci pour ton commentaire.
Oui, c’est vrai le règlement de compte en termes dans une fédération quelle qu’elle soit n’est pas le signe d’une réelle démocratie d’une part et d’autre part, lorsque est fait le compte des laisser-aller dans le football professionnel (Ce qui déteint sur le foot amateur et corporatif), de la montée en puissance de la xénophobie, des matchs plus ou moins arrangés, le tout additionné par des soupçons de harcèlement au sein même de la direction ; oui, il y a une fédération professionnelle à remettre en ordre.
Amitiés
Michel
Les gérontes du sport se sont cru tout permis. Mais il est aussi sidérant qu’un président de fédération de sport ait 81 ans. Ils ne lâchent rien ces vieux