Brèves du 23 déc. 2022

  • Nécrologique énergie. Les experts et ministre de l’énergie européenne ont beau multiplier le conclave sur le plafonnement des prix (du gaz et du pétrole), ça coince toujours. Le 13 décembre 2022, à Bruxelles, ils n’ont pu que constater leur désaccord sur le gaz. En revanche ils ont appris cette grande nouvelle sur le front de la bataille pour les énergies propres : « la consommation mondiale de charbon atteint un plus haut historique », annonce « Le Figaro » (17/12/2022). 8 milliards de tonnes de charbon sont partis en fumée en 2022. Comme quoi l’écologie avance à reculons !
  • Éducation nationale : c’est à se demander qui veut tuer l’enseignement et les enseignants français. Malgré les demandes répétées de leur syndicat, le gouvernement n’a toujours pas accepté que les augmentations de traitement prévu pour l’an prochain soient accordées à tous les profs, quelle que soit leur ancienneté, ou aux seuls débutants. Ensuite, Valérie Pécresse et sa majorité au conseil régional d’Île-de-France ont pris de décision : plusieurs lycées parisiens vont fermer leurs portes, et les lycées d’Île-de-France qui ont réussi à dépenser un peu moins d’argent cette année verront les crédits de la région diminuer l’an prochain. Enfin, fidèle à une tradition bien établie, le ministre Pap Ndiaye annonçait que 1500 postes seraient supprimées à la rentrée 2023. En cinq ans cela fait 8 398 suppressions de postes au motif qu’il y a de moins en moins d’élèves dans l’école de l’éducation nationale, et tant pis pour les classes surchargées. Mais surtout que l’on ne s’inquiète pas, les écoles privées de différentes obédiences fleurissent en France, en dispensant leur prosélytisme cultuel. Faut-il s’étonner si les enseignants de l’éducation national se mettent en grèves… mais c’est pas possible, qu’est-ce que l’on va faire de nos mômes… Salopiots d’grevistes ! (humour populaire !).