Je suis ô mon amour la maison qui te reste
Ses tuiles de pigeons azurées par les songes
Et la maison par ses carreaux mange les astres
La Bible de ton vivre
C’est trop de poésie au bout de corridors
Où s’abîma l’abîme
Et nous suivrons avec les escargots
Le pied du dieu impalpable azurin
Par ces rues de l’agression fortes de murs
Sur qui s’appuient nos mains de vieux bonheur malheur
L’acacia seul donnant à la place un peu d’ombre
Salah Stétié : Recueil « Le mendiant main de neige »