Le loriot mourut de survivre.
Il survécut aux incendies
Et se réfugia dans mon cœur
Mon cœur avait donné au ciel ses liserons
Ils se sont dispersés dans des fumées contraires
Où brûlaient Bible, Évangile et Coran
La plus chaste était nue, elle était nue
Et suivait son chemin pour se laver
Son corps de marbre et d’eau était sa fleur de sang
Salah Stétié – Extrait du recueil « Le Mendiant aux mains de neige »