Nx gouvernement

1ʳᵉˢ impressions des médias… oui enfin pas la peine de se précipiter, il n’y a rien à voir, esperer !

Pour « Marianne »

Alliés récompensés, pas de prise de guerre…

Pas de grosse surprise ni de grosse prise dans la nouvelle équipe d’Élisabeth Borne, réunie pour la première fois ce lundi à l’Élysée.

La nouvelle équipe gouvernementale est le reflet du fragile équilibre sur lequel démarre ce deuxième quinquennat. Les deux têtes de l’exécutif ont dessiné un compromis à base de macronistes fidèles, de concessions faites aux alliés du Modem et d’Horizons, et d’experts, marque inaltérable du macronisme. Victoire notable d’Élisabeth Borne, Damien Abad est exfiltré de l’équipe.

Pour une fois, le chef de l’État a pensé à ses soutiens. Le nouveau gouvernement ouvre les bras aux troupes de François Bayrou, Edouard Philippe, de Franck Riester et même d’Olivier Dusspot ! Tout le monde est servi, à commencer par le premier de ses alliés, le Modem.

Depuis la nomination du gouvernement Borne 1, François Bayrou le répétait à qui voulait l’entendre : il fallait attendre le nouveau remaniement qui allait permettre de remettre le Modem, qui représente désormais 20 % des députés de la majorité, à sa juste place. Le Béarnais, qui a mis la pression toute la semaine dernière, multipliant les déclarations fracassantes, obtient 4 postes pour son mouvement.

Source (Extraits)

Pour « Le Monde »

« Il convient de prendre acte de l’absence de volonté des partis de gouvernement de participer à un accord de gouvernement », reconnaît Emmanuel Macron

Le chef de l’Etat s’est exprimé en préambule du conseil des ministres à l’Elysée. « La situation politique du pays impose au gouvernement beaucoup de volontarisme, d’ambition. Notre pays a besoin de réformes, de transformation, dans des politiques publiques que vous aurez à porter dans les années qui viennent », a-t-il dit à l’adresse de l’ensemble des ministre du gouvernement d’Elisabeth Borne.

« Il a besoin de responsabilités pour batir de compromis exigents. Dans ce contexte, vous aurez d’abord à tenir, dans ce contexte de guerre qui change en profondeur beaucoup de choses et je pense que ça n’a pas été suffisamment intégré dans le débat public français, a-t-il fait savoir. Bâtir l’indépendance du pays et des progrès pour nos compatriotes quelque soit les politiques dont nous parlions. Transformer, bâtir mais l’indépendance et le progrès ne se financent que rarement sur des déficits non financés et non soutenables », a souligné Emmanuel Macron.

« Et l’indépendance réelle du pays ne se fait pas sans transformation profonde et beaucoup d’exigence (…) Nous aurons à construire des transitions. Ecologiques et démographiques pour n’en citer que deux. Elles imposent de repenser avec les élus locaux et l’ensemble de nos administrations, avec aussi nos partenaires que sont les entreprises (… ) »

Source (Extraits)

Pour Courrier Intl.

Nouveau gouvernement Borne : les têtes changent mais la “feuille de route” est la même

Pour la presse étrangère, il s’inscrit dans « la continuité » du projet de président de la République.

Olivier Véran porte-parole, François Braun à la Santé, exit Damien Abad, remplacé par Jean-Christophe Combe, Clément Beaune chargé des transports et remplacé par Laurence Boone à l’Europe…

Deux semaines après la claque des législatives et de longues réflexions, Élisabeth Borne dispose désormais d’un nouveau gouvernement. Ce dernier se mettra au travail à 16 heures ce lundi 4 juillet lors d’un Conseil des ministres convoqué par le président de la République.

La presse étrangère n’a pas tardé à réagir. Et tandis que certains parmi les correspondants, ont commencé par pointer sur Twitter le fait que différencier les ministres nommés Borne, Beaune, Boone à l’oral posera un défi à plus d’un, Le Temps à Genève a donné sa première impression du jeu de chaises musicales : “Pour ce qui est de la ligne, c’est celle de la continuité qui a été choisie”, écrit le quotidien suisse. “Pas d’énormes prises qui laisseraient entrevoir une vision élargie pour la nouvelle majorité. On note plutôt de nombreux retours d’anciens fidèles de la Macronie”, ainsi que la “belle place” accordée aux alliés de la première heure, notamment le Modem.

Source (Extraits)

Pour Médiapart

Macron remanie dans le déni

La composition du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne donne à voir toutes les faiblesses du second quinquennat Macron. Deux semaines après une défaite électorale cuisante, et à rebours des promesses d’ouverture, le chef de l’État a étoffé sans élargir. Visé par une enquête pour tentative de viol, Damien Abad est débarqué.

À l’approche de l’échéance, les attentes se faisaient diverses. Certain·es plaidaient pour une « politisation » du gouvernement, à rebours de la tonalité technocratique qui prévalait jusque-là, d’autres pour une clarification de la ligne, d’autres pour un élargissement de l’assise politique. Preuve qu’Emmanuel Macron sait encore fédérer, chacun de ces espoirs se voit douché par le casting gouvernemental annoncé lundi 4 juillet, en fin de matinée.

Le gouvernement « Borne II », dévoilé par un simple communiqué de l’Élysée après quinze jours d’attente, reconduit vingt-trois membres de l’équipe précédente. À commencer par la première ministre, pourtant considérablement affaiblie par la déroute des législatives. Au-delà du casting, le président de la République s’en tient au même dispositif que celui qui l’a mené à cette défaite électorale historique. Et ce, deux semaines après s’être dit « décidé à prendre en charge la volonté de changement que le pays a clairement exprimé » les 12 et 19 juin.

Source (Extraits)


Le Nx Gouvernement :

Un communiqué de l’Elysée détaille le remaniement de l’exécutif, avant le discours de politique générale d’Elisabeth Borne prévu mercredi.

Voici le détail des entrants, des sortants et des transferts.

  • Olivier Véran quitte le ministère des relations avec le Parlement pour devenir porte-parole de l’exécutif. Il remplace Olivia Grégoire, qui est nommée ministre déléguée chargée de l’artisanat, du commerce, du tourisme et des PME
  • Franck Riester, jusqu’alors ministre délégué au commerce extérieur et à l’attractivité, devient ministre délégué chargé des relations avec le Parlement
  • François Braun devient ministre de la santé et de la prévention, en remplacement de Brigitte Bourguignon, battue aux législatives. Il s’agit du président de l’association Samu-Urgences de France, qui a récemment remis à Matignon le rapport « mission flash » sur les urgences
  • Christophe Béchu, jusqu’alors ministre délégué aux collectivités territoriales, devient ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, en remplacement d’Amélie de Montchalin.
  • Damien Abad est remplacé par Jean-Christophe Combe, jusqu’alors directeur de la Croix rouge, sur un ministère « des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées »
  • Clément Beaune, jusqu’alors ministre délégué chargé de l’Europe, devient ministre délégué chargé des transports.
  • Laurence Boone devient secrétaire d’État chargée de l’Europe
  • Jean-François Carenco, haut fonctionnaire, est nommé ministre délégué des outre-mer auprès du ministère de l’intérieur. Il remplace Yaël Braun-Pivet, devenue présidente de l’Assemblée nationale la semaine dernière
  • Olivier Klein, le maire de Clichy-sous-Bois, est nommé ministre délégué chargé du logement
  • Geneviève Darrieussecq devient ministre déléguée chargée des personnes handicapées
  • Hervé Berville, député des Côtes-d’Armor, est nommé secrétaire d’État à la mer, en remplacement de Justine Benin après son échec aux législatives
  • Caroline Cayeux, la maire (Les Républicains) de Beauvais et présidente de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, est nommée ministre déléguée chargée des collectivités territoriales
  • Marlène Schiappa, ancienne ministre déléguée chargée de la citoyenneté, revient au gouvernement en tant que secrétaire d’État chargée de la vie associative et de l’économie sociale et solidaire
  • Roland Lescure, député (Renaissance) des Français de l’étranger, devient ministre délégué chargé de l’industrie
  • Jean-Noël Barrot, député (MoDem) des Yvelines, devient ministre délégué chargé du numérique
  • Sarah El-Haïry, députée (MoDem) de Loire-Atlantique, est nommée secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du service national universel
  • Les principaux ministres qui restent en place. Eric Dupond-Moretti,  Garde des Sceaux; Gérald Darmanin à l’Intérieur; Bruno Le Maire,  Économie et Finances; Pap Ndiaye Éducation Nationale; Catherine Colonna Affaires Étrangères; Oliver Dussopt au Tavail; et Sébastien Lecornu aux Armées.

2 réflexions sur “Nx gouvernement

  1. bernarddominik 04/07/2022 / 19h35

    Médiapart est toujours dans l’exagération, ce n’est pas une défaite cinglante, mais une défaite relative, quant aux choix de Macron, ils sont dans la logique de la cinquième république.
    Rien de neuf. Il lui faut un gouvernement à la fois docile et apte à négocier avec son seul partenaire ouvert à ses idées : LR.
    Donc, un pas à droite.

    • Libres jugements 04/07/2022 / 21h53

      Finalement, chacun à sa définition du mec qui se croyant dieu se retrouve avec la M… au cul… mais c’est relatif, car plein de personnes vont lui apporter des couches culottes.
      Ça y est, j’ai enfin compris le rôles des abstentionnistes dans l’échiquier pourri.

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