Climat au sens propre et figuré…
Fini les voitures à moteur thermique d’ici à 2035; aux oubliettes, les bagnoles à essence, diesel ou hybrides ! Ainsi en a décidé, par un vote historique, le Parlement européen le 8 juin, et c’est la fin d’un monde qui se dessine, tant bien que mal, dans tous les secteurs de la société.
Un exemple parmi tant d’autres…
Le cinéma non plus n’y échappe pas. En témoigne le premier audit énergétique et environnemental des salles de cinéma, rendu public le même jour, mais à Paris, par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Cette étude révèle l’ampleur de leur consommation énergétique.
Chauffage, ventilation, climatisation ou projecteurs : tout est à revoir pour rentrer dans les clous des économies d’énergie prévues par le législateur d’ici à 2030 et tenter, coûte que coûte, de s’adapter au chambardement climatique en cours.
Sans oublier, pointe le rapport, l’empreinte carbone « indirecte » que représente la mobilité des spectateurs, question autrement épineuse pour les multiplexes, produits emblématiques de l’étalement urbain, situés en périphérie des villes et accessibles uniquement en voiture — à moins de passer à l’électrique?
Autant dire que le chantier, pharaonique, ne fait que commencer et s’annonce truffé d’embûches, alors que les exploitants, souvent lourdement endettés, sont confrontés à une crise économique, existentielle, d’une ampleur inédite depuis les confinements. Comment les salles pourront-elles relever tant de défis?
Avec quel accompagnement technique, quelles filières de rénovation et surtout quelles aides financières ? Car il en va du cinéma comme du reste de la société, de la rénovation thermique comme des transports : l’adaptation au changement climatique ne pourra se faire sans justice sociale ni planification…
Weronika Zarachowicz. Télérama. 15/06/2022
Il faut toutefois noter que l’interdiction des moteurs thermiques ne concerne pas Ferrari Rolls Royce et autres voitures pour richards. Pour l’instant on se trouve face à des réformes dont nos dirigeants ne semblent pas mesurer l’ampleur des investissements que cela exige. La prime renov à plus été conçue comme un attrape couillon qu’un outil de rénovation de l’habitat. Quant à l’électrique les recherches en matière de batterie propre et efficace n’ont encore rien donné , la fusion nucléaire avec ITER s’avère un miroir aux alouettes, l’hydrogène demande tellement d’électricité pour le produire, qu’il faudrait couvrir d’éoliennes un territoire faisant 14 fois la France pour remplacer notre consommation nationale d’essence. En misant sur l’électrique l’état vise à la disparition de la voiture individuelle, en effet comment les habitants des centre ville vont ils recharger leur voiture? Une voiture électrique bien que plus simple à fabriquer coûte 30% plus cher qu’une voiture thermique, ça va en calmer plus d’un. Miser sur les transports en commun demande une vision cohérente des déplacements, l’abandon des lignes secondaires de la sncf montre bien l’absence de cette vision. L’échec de nupes signifie la fin de l’espoir d’une transition écologique égalitaire.
Peut-être que je ne verrai pas 2035 malgré mon souhaits de vivre en santé chaque jour…
Il me semble bien difficile d’interdire à cette date l’utilisation des véhicules à combustion.
Parler du problème de recharge électrique dans les villes, les cités, etc. est bien évidemment levé un lièvre, mais que dire des personnes qui comme nous vivons en ruralité ou le moindre commerçant, est à 7 km, quant aux services de santé une quinzaine et l’hôpital rural à 40, l’hôpital ayant des vrais spécialistes à 80 ou 120 selon la place ou encore Montpellier 150 Km et qu’aucune liaison directe (transport en commun) existe à ce jour…
Quant à acheter une voiture électrique… nous ne sommes que des retraités et les crédits à nos âges ne nous sont plus accordés… Nous resterait à crever vite dans notre coin.
Michel