Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère?
Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
Tes amis ?
Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
Ta patrie ?
J’ignore sous quelle latitude elle est située.
La beauté ?
Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
L’or?
Je le hais comme vous haïssez Dieu.
Eh! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages !
Charles Baudelaire – Le spleen de Paris
Bonjour mon ami Michel,
Je ne t’oublie pas, mais j’étais patraque ces derniers temps problème de vue et aussi le reste, quand on se fait vieux ? allons courage ! je reprends des forces
Bisous à bientôt!
Eh, oui Jeanne, hélas vieillesse mon ennemi, je sais ce que c’est.
Dans peu de semaine, je passerais à 81 et je les sent s’accumuler chaque jours un peu plus de plein de petites choses qu’a vingt ans…
Rétablis-toi bien vite…
Amitiés
Michel