Dédié… a tous les conflits… facile de dire “c’est loin de chez moi-nous”…
- « Ils sont des hommes, des bonshommes quelconques arrachés brusquement à la vie ». (P. 59)
- « Quand on apprend ou qu’on voit la mort d’un de ceux qui faisaient la guerre à côté de vous et qui vivaient exactement la même vie, on reçoit un choc direct dans la chair avant même de comprendre. C’est vraiment presque un peu son propre anéantissement qu’on apprend tout d’un coup ». (P. 308)
- « Je ne crois pas en Dieu, je sais qu’il n’existe pas – à cause de la souffrance. On pourra nous raconter les boniments qu’on voudra, et ajuster là-dessus tous les mots qu’on trouvera, et qu’on inventera : toute cette souffrance innocente qui sortirait d’un Dieu parfait, c’est un sacré bourrage de crâne ». (P. 329)
- « Le spectacle de ce monde nous est donné, sans que nous puissions nous en défendre, le révélation de la grande réalité : une Différence bien plus profonde et avec des fossés plus infranchissables que celle des races : la division nette, tranchée et vraiment irrémédiable celle-là, qu’il y a parmi la foule d’un pays entre ceux qui profitent et ceux qui peinent… Ceux à qui l’on a demandé de tout sacrifier, tout, qui apportent jusqu’au bout leur nombre, leur force et leur martyre, et sur lesquels marchent, avancent, sourient et réussissent les autres ». (P. 348)
Henri Barbusse – Le feu
« Guerre à la guerre », il fallait le dire et le faire avec les cofondateurs de l’ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants), en pleine guerre de 14/18.
Toujours présente cette association regroupe ceux qui, au-delà d’avoir porté les armes, font de la paix un combat, de l’amitié entre les peuples un objectif permanent, de la fraternité une valeur……..
Henri Barbusse est un précurseur et les valeurs qu’il défendait toujours d’actualité.