Clap de fin pour un grand flop.

La candidature de Christiane Taubira n’aura duré que quarante-six jours…

Et ce n’est pas que de la faute à un déficit de parrainages

Christiane Taubira a ainsi fustigé ce « dispositif administratif » qu’elle juge « obsolète » et qui, selon elle,  « vit ses dernières heures ».

Il y a deux semaines, le Parti radical de gauche (PRG), actant l’incapacité de Christiane Taubira à réunir la gauche, avait même lâché son ancienne dirigeante.

Ce renoncement comme le déficit de signatures de l’ex-candidate actent aussi, et surtout, l’échec de la primaire populaire. Malgré ses quelque 400 000 votants et un budget de 1,3 million d’euros, l’initiative ne sera donc parvenue ni à faire émerger un candidat rassemblant la gauche, ni à mettre à profit le « réseau d’élus qui nous soutiennent », que l’organisation mettait en avant en janvier dernier.

« Une candidature portée par un plébiscite citoyen sans précédent n’a pas suffi à challenger les appareils établis », a regretté, mercredi, son cofondateur Samuel Grzybowski. Le même souhaitait, dans une vidéo d’octobre 2021, « empêcher » que les prétendants ne participant pas au processus puissent réunir les 500 signatures.

Christiane Taubira tient les partis politiques de gauche comme responsables de son manque de signatures. Des mouvements qui, selon elle, « n’en finissent pas d’agoniser », si bien qu’il ne leur resterait « plus que leur capacité de nuisance ». L’ancienne ministre de la Justice a dépeint le tableau d’une gauche « embourbée dans une impasse » qu’elle appelle à « se  ressaisir dans ce moment de grande urgence ».

L’intéressée a déclaré qu’elle ne se rallierait pas à une autre candidature mais elle annoncera son « vote du premier tour » dans « les prochaines semaines ».

 


D’après un article signé Florent Le Du — Source (Extraits)


Note de l’administrateur (qui bien évidemment n’engage que lui). Taubira s’est présenté en espérant réunir l’ensemble des gauches, en prétendant présenter un programme satisfaisant à tous les partis politiques représentés (programme qu’elle n’a jamais réellement développé).

En réalité, dès le départ, elle est dans l’utopie qui a présidé à la mise en place de cette primaire populaire orchestrée par une organisation de base inconnue, entendant faire émerger de facto, et à terme, une nouvelle organisation politique. MC

Une réflexion sur “Clap de fin pour un grand flop.

  1. jjbadeigtsorangefr 03/03/2022 / 23:44

    Aucune sauveuse n’est suprême et Taubira entretenait l’illusion qu’il suffisait de s’unir pour gagner.

    Ce qui compte, c’est le programme et la manière dont les électeurs s’en emparent pour le faire vivre la victoire obtenue.

    Le candidat est le porteur, il engage derrière lui toute une dynamique soutenue par ses électeurs.

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