Une carrière qui sent la poudre…

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Un haut fonctionnaire ayant occupé plusieurs postes ultrasensibles pacsé avec un trafiquant de drogue fiché par la police ?

Le dossier donne des sueurs froides à Beauvau. Le 23 novembre 2015, l’actuel directeur des Affaires européennes et internationales au ministère de l’Intérieur a officiellement convolé avec un vendeur de stups.

Jean Mafart, à l’époque, occupait la fonction de secrétaire général de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ! Le Renseignement intérieur est pourtant censé passer au tamis la vie privée de tous ses agents, a fortiori celle de ses hauts cadres.

L’histoire est d’autant plus croquignolette que la DGSI est chargée, au terme d’une enquête minutieuse, de distribuer et de renouveler (tous les cinq ans, et à tous les fonctionnaires du pays) les habilitations « secret-défense ».

Ce label, Jean Mafart le connaît bien : auparavant, il avait sévi dans la maison d’en face, la DGSE, au titre de sous-directeur au budget (un poste des plus sensibles, l’argent restant le nerf des opérations clandestines).

Avant de côtoyer le Bureau des légendes, l’énarque avait fait ses premiers pas à l’Intérieur comme directeur adjoint de Frédéric Péchenard, le grand patron de la police de l’époque, devenu depuis conseiller sécurité de la candidate Pécresse.

Interrogé par « Le Canard », le cabinet du ministère de l’Intérieur préfère ne pas s’exprimer sur une enquête en cours. Elle est classée « secret-défense » ?

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Didier Hassoux et Christophe Labbe. Le Canard Enchainé – 23/02/2022


Une réflexion sur “Une carrière qui sent la poudre…

  1. simplet 01/03/2022 / 11h19

    … il ne faut pas voir le mal partout : la patrie reconnaissante peut l’avoir pris pour un parent du nommé Alain Mafart, un des deux « époux Turenge » dans l’affaire du Rainbow Warrior !

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