Balladur est surchargé !
L’ancien Premier ministre a 92 ans, mais, s’enthousiasme Catherine Nay, son influence est planétaire. Titre de l’article : « Balladur le courtisé ». Les candidats se pressent chez lui.
Zemmour lui demande son soutien, Pécresse aussi, Ciotti lui rend visite, Castex l’invite à déjeuner.
Balladur joue au sphinx. C’est un géant. Chez lui, tout impressionne. Surtout son intérieur : « À peine entré dans le vaste salon, on est saisi par son atmosphère proustienne. » Délicieux.
Ce qui l’est encore plus, c’est que Catherine Nay a son idée sur le cuisant échec de son héros à la présidentielle de 1995 (à l’occasion de laquelle il avait trahi son ami Chirac).
Balladur « n’en démord pas » : s’il a échoué, c’est à cause de la sombre affaire Schuller-Maréchal, qui aurait été montée par Pasqua. Elle désigne « Le Canard » : « Moi, je crois que c’est l’article du « Canard enchaîné » du 8 mars qui révélait que son patrimoine était cinq fois supérieur à celui de Jacques Chirac. »
Le Volatile est heureux d’apprendre qu’avant Fillon il avait sorti Balladur du jeu.
Pauvre Pasqua ! Il s’était fatigué pour rien.
Article non signé. Le Canard enchaîné. 16/02/2022
On oublie un peu vite l’affaire des rétro commissions des contrats de ventes d’armes qui ont financé sa campagne et pour laquelle il a fui ses responsabilités, comme son ministre Sarkozy quelques années plus tard, et a fait porter le chapeau à François Léotard. Sans compter ses étranges privatisations qui avec ses noyaux durs ont permis à certains de se gaver
En tout cas ce qui est sûr est qu’il aura coûté un pognon-de-dingue au contribuable, avec ses fantasmes aristos à la mormoil’, en faisant… rapatrier au Louvre le ministère des Finances dont le transfert avait commencé à Bercy