Quand donc Sarkozy se décidera-t-il à soutenir Valérie Pécresse ?
Posée depuis des semaines, la question, qui hante la garde rapprochée de la candidate LR, devient chaque jour plus prégnante.

L’ancien président n’est pas emballé et se fait pour le moins désirer. Au cours de ses nombreux entretiens avec ses amis politiques, il s’est montré peu amène envers « Valérie».
- Il lui a trouvé successivement un côté « pimbêche », admis ensuite que c’était « une grosse bosseuse, acharnée même, mais toujours scolaire. Très techno ».
- Devant un autre de ses interlocuteurs, Sarko s’est écrié : « On ne peut pas dire qu’elle vend du rêve, hein I Elle n’a pas beaucoup de créativité (…). Elle a de la quille mais pas beaucoup de voilure. »
- Face à un autre de ses visiteurs, l’ancien chef de l’Etat a constaté que Pécresse aimait se vanter d’avoir réussi la réforme des universités en 2008.
- « C’est faux, a-t-il martelé. Elle n’en voulait pas, de cette réforme. C’est moi qui la lui ai imposée. »
- A un quatrième visiteur, il a laissé entendre qu’il finirait un jour par soutenir Pécresse, parce qu’elle appartient à «[s]a famille politique », mais avec plus ou moins de zèle et en fonction du déroulement de sa campagne.
« Le plus dur, dans une campagne, a-t-il jugé, c’est de faire décoller le deuxième étage de la fusée. Pour le moment, elle (la fusée ? Pécresse ?) n’est pas sur orbite. »
- Vrai par repas
C’est ce même discours que tient le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, qui s’est rallié à Pécresse et se fait du souci pour les centristes de droite. « Nos électeurs ne sont pas des fans des fils de fer barbelés aux frontières et ils n’iront pas poser la première pierre d’un Guantànamo « à la française ». »
Pour ces beaux projets, il y a déjà beaucoup de monde à droite et à l’extrême droite.
Article non signé. Le Canard enchaîné. 09/02/2022
Le soutien de la corde auquel le pendu est accroché…
Je serais presque d’accord avec les appréciations de NS… Nous ne remercions pas Madame pour sa gestion si peu sociale de la région IDF : j’espère que les Franciliens qui en souffrent, s’en souviendront…