Le PDG est « viré » de l’Ehpad ORPEA, avec un parachute doré, le comble du licenciement !
Il aura fallu trois jours après la parution du « Canard » pour que l’ex-directeur général d’Orpea Yves Le Masne s’explique enfin, par l’intermédiaire de son avocat, sur son joli coup de Bourse.
Après avoir réfuté « vivement toute accusation de délit d’initié », Yves Le Masne assure avoir « toujours effectué [sles ventes d’actions dans les périodes autorisées et fait toutes les déclarations réglementaires aux autorités compétentes ».
« Le Canard » a lui-même signalé que les ventes de 5 456 actions du groupe que Le Masle possédait notamment avaient été déclarées à l’Autorité des marchés financiers (AMF). Et cette déclaration, datée du 4 août 2021, a même permis de calculer la somme exacte (588 157 euros) qu’il avait alors encaissée.
Dans ce même communiqué, l’avocat de l’ex-directeur général d’Orpea n’a pas plus démenti l’autre information clé du « Canard » : cette vente a été réalisée quelques jours après qu’Yves Le Masne a appris que le journaliste Victor Castanet, au terme d’une longue enquête, préparait un livre accusateur sur son groupe.
Un livre dont la publication a eu pour effet de faire dévisser le cours de l’action, qui passera de 107,80 euros, le prix au moment de la vente, à 38 euros après la publication de l’ouvrage.
Lors de la dernière assemblée générale des actionnaires d’Orpea, en 2021, Yves Le Masne avait obtenu le droit à un soyeux « parachute doré » au cas où il quitterait la société : une indemnité représentant 24 mois de sa rémunération (salaire fixe et bonus divers). Soit un chèque d’un montant de 2 700 000 euros ! Qui ne pourrait être remis en question qu’en cas de faute grave avérée ».
Il serait injuste qu’à cause d’une mauvaise gestion ou d’une vente d’actions opportune l’ancien directeur général d’Orpea se voit privé d’une somme si méritée.
Article non signé. Le Canard enchaîné. 09/02/2022
C’est un usage parmi les cadres supérieurs d’user de mansuétude entre eux, donc licenciements amicaux avec grosses indemnités (non imposables). Le plus mauvais pdg de ma boîte (un énarque placé là en récompense de services rendus à la BNP en tant que haut fonctionnaire à Bercy), qu’il a failli couler, a été recasé comme DRH groupe, un petit cadre aurait été viré pour faute lourde. Les cadres supérieurs l’avent leur linge sale en petit comité et évitent soigneusement tout conflit entre eux. Un service assure un retour d’ascenseur
Je Comprends ton explication, pour autant est-ce qu’il faut laisser passer ce genre d’arrangement, sans jamais rien dire.
cordialement,
Michel
Tout à fait d’accord avec toi, c’est la loi qui devrait limiter les hauts salaires les primes de licenciement les parachutes dorés les stock options les actions gratuites. Car in fine tout ça se fait au détriment des petit salariés, la masse salariale étant en général budgetisée
« Elle est pas belle la vie pour les nantis ? les copains ? les coquins ?
La solidarité n’est pas un vain mot et elle s’exerce à l’égard des fidèles serviteurs du système…….