Telle est la martiale promesse (électorale) formulée le 10 janvier 2022 à Nice par E. Macron devant des élus et des associations.
On passerait ainsi de 70 millions d’heures de présence sur la voie publique à 140 millions. Mais la loi ne sera pas votée avant la présidentielle…
- Comment réussir ce tour de force ?
« Cela passe par la suppression des tâches périphériques ou indues, comme la garde des bâtiments publics, le transfert des détenus, la police des audiences. » Une mesure qui, selon Macron, permettrait de « remettre pas moins de 3 500 agents sur la voie publique ».
- Qui va assurer le remplacement des 690 policiers et gendarmes actuellement affectés à la garde des prisonniers hospitalisés ?
- Qui va surveiller les audiences correctionnelles, des heures durant, à la place des 1 434 poulets ?
Pour Macron, c’est simple : ces missions seront assurées par des « personnels administratifs » ou des « partenaires privés sous contrat ».
Pour les précisions, on repassera : certains points sont encore «à clarifier» ou ne sont pas encore « figés ».
Par exemple : si, en cas de procès mafieux ou terroriste, la sécurité dans le box des accusés devrait toujours être assurée par la police, pour les audiences pénales ordinaires, en revanche, les solutions ne sont pas encore connues.
Quant à la surveillance des taulards hospitalisés en urgence, l’administration pénitentiaire devrait récupérer le bébé, à supposer (mais c’est un détail aujourd’hui) qu’elle ait suffisamment de bras.
Article signé des initiales M. B. – Le Canard enchaîné. 12/01/1022
Comment mieux utiliser les personnels des forces de l’ordre?
Sarko connait la recette, en diminuant les effectifs et il a soufflé la recette à Macron…