… bien sûr ce gouvernement n’est pas le seul responsable, mais non seulement il n’a rien entrepris, mais il a aggravé le déclin du service publique hospitalier… et ce, malgré la pandémie !
Dans le même temps, les usagés n’ont pas réussi à cristallisés « en masse » autour d’une manifestation d’ampleur nationale marquante, pour la défense des services de santé…
Mais, voilà les élections de 2022 et le bon peuple va, c’est sûr … enfin… peut-être… espérons-le, réagir et voter pour ceux qui veulent garder la santé pour tous et non pour une petite minorité aisée financièrement… MC
Hôpital : 5 700 lits supprimés en 2020
C’est une autre forme de désertification médicale.
La Covid-19 a entraîné la fermeture de lits à l’hôpital, révèle une étude du ministère de la Santé publiée mercredi.
Fin 2020, la France comptait 2 983 hôpitaux et cliniques, disposant très exactement de 386 835 lits d’hospitalisation complète. Soit 5 758 de moins en un an – comparé au dernier bilan pour l’année 2019.
Cette baisse est un peu plus marquée que les armées précédentes, ce qui pourrait s’expliquer par le contexte d’épidémie, avec de nombreuses chambres doubles transformées en chambres simples pour limiter la contagion ainsi que des déprogrammations massives pour réaffecter les personnels soignants dans les services de soins critiques.
Le nombre de lits de réanimation, qui a fortement varié au gré des vagues de Covid, a d’ailleurs terminé l’année en hausse de 14,5 % (soit environ 6 200).
L’hospitalisation à domicile en forte croissance
Cela n’a pas empêché la tendance de fond du « virage ambulatoire » (sur fond de contraintes de personnel [ben voyons, évidemment, c’est la faute du personnel… absolument pas du manque de budget dédié – MC] ) de se poursuivre : 1 369 places d’hospitalisation de jour ont été ouvertes en 2020, portant leur nombre total à 80 089.
L’hospitalisation à domicile a dans le même temps connu une « croissance particulièrement vive » de 10,8 %, soit 21 276 patients « pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire ». Ce mode de prise en charge représentait ainsi, fin 2020, « 7 % des capacités totales en hospitalisation complète » hors psychiatrie, contre 2,1% en 2006.
Article non signé lu dans le Dauphiné libéré – 30 sept 2021
Le service public remis sans cesse en cause mais on ne peut pas dire que les usagers sont restés l’arme au pied
Pour avoir participé à quelques manifs pour la défense de l’hôpital tout en regrettant que nous ne soyons pas plus nombreux
J’ai participé à de nombreuses manifs.
Oui, c’est une erreur d’avoir laissé penser qu’il n’y avait plus aucune manifestation-revendication, ce n’était pas ce que je voulais suggérer…
Reconnaissons qu’elles sont de plus en plus clairsemées … depuis l’arrivée de Macrounet
Nos amis et Camarades hospitaliers continuent de se battre désespérément pour sauver ce qui peut encore l’être. Christophe PRUDHOMME et Loïc PEN en sont une belle illustration avec Gérard KIERZECK et bien sûr Patrick PELLOUS. Avec la CGT ils revendiquent la création de 100.000 emplois de soignants et prennent soin d’en revendiquer 200.000 dans les EHPAD et 100.000 pour le maintien à domicile.
Ils dénoncent aussi le refus d’accorder un congé de formation professionnelle rémunéré avec engagement de servir, aux aides soignants qui ont suivi la préparation pour rentrer dans les écoles d’infirmières
Actuellement de très nombreux lits sont fermés, faute de personnel, les SMUR vaquent, les interventions sont reportées, des cabinets médicaux sont clos…3000 personnels sont suspendus, leurs collègues sont saturés, tiennent comme ils peuvent.. Va-t-on laisser faire, accepter de mettre leurs vies, les nôtres, celles de nos enfants et de ceux qui sont en instance de naissance,, en danger ? Non Madame la Marquise.. tout ne va pas très bien..