À l’approche de l’élection présidentielle et après l’affaire Éric Zemmour, privé d’antenne sur CNews, la question du décompte du temps de parole à la télévision fait plus que jamais débat.
Zemmour a-t-il franchi la nouvelle ligne rouge?
En appelant à décompter le temps de parole de celui qui n’est encore qu’éditorialiste de CNews et Paris Première le 8 septembre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) s’est finalement inscrit dans sa logique du moment. […]
Traduction, le Zemmour probable candidat s’affichant aux meetings électoraux a basculé de l’autre côté et changé de statut. Classé « divers droite » par le CSA, […].
Après les ex-politiques chroniqueurs toujours plus nombreux à squatter les plateaux des chaînes d’info, pourrait-on voir apparaître la liste des chroniqueurs trop politiques ?
Journalistes, philosophes ou économistes promus éditorialistes sont, en effet, de plus en plus nombreux à afficher la couleur. […]
« Selon quels critères doit-on définir l’orientation politique d’un éditorialiste ? s’interroge le patron de BFMTV, […]. Enfin, quid des réseaux sociaux où ils sont nombreux à partager leurs points de vue à l’abri des comptages du CSA…
Le glissement de CNews vers une chaîne d’opinion n’aura échappé à personne, […] Soit le CSA va plus loin, au risque de passer pour un affreux censeur, soit elle reste sur une position qui ne satisfait personne : « Il était jusqu’à présent impossible de faire une chaîne d’opinion, mais si les règles ont évolué, il serait temps d’éclaircir la situation», ironise Hervé Beroud.
La campagne promet d’être longue.
Étienne Labrunie – Télérama (extraits) – 14/09/2021
Je ne regrette pas la décision du CSA qui place Zemmour comme candidat, mais il faut aussi décompter le temps de Macron, potentiel candidat lui aussi non déclaré.
Le problème est l’absence de règles acceptable : la campagne électorale doit être fixée à la limite de dépôt de candidature, sinon le dernier à se déclarer sera avantagé, et avant la campagne électorale, décompter le temps est incohérent.
On voit donc bien que le CSA outrepasse ses droits.
Une consigne de Macron qui craint que MLP ne soit au second tour.
Les règles de décompte des temps d’antenne sont très précises mais inappliquées par le CSA. Alors que faire quand ce soir des « analystes politiques, comprendre des politiciens non affichés mais bien ancrés sur les thèses de droite et plus, vont sur A2 pérorer et pousser les feux à droite toute sans remettre en cause le système qui fait les riches plus riches et les pauvres plus nombreux. Moi je ne regarde pas………..
c’est le moment de lire, d’écouter de la musique, de visionner des films aimés et de boycotter ces chaines d’infos sélectives (pour rester polie)