L’Afrique, dernier refuge des ego endoloris ?
Retraité malgré lui depuis le 1er septembre [2021], menacé de perdre sous peu les rênes de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, à Marseille, Didier Raoult vient de s’offrir une escapade consolante au Gabon.
Le druide phocéen y a participé à un colloque sur la transmission microbienne entre les grands singes et l’homme, et a signé un accord-cadre avec le Centre international de recherches médicales de Franceville.
Raouts présidentiels
Il a aussi été, le 28 août, l’hôte à déjeuner du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et de son épouse, Sylvia. Cinq mois plus tôt, à Dakar (Sénégal) (ville où il a vu le jour, en 1952), le célèbre infectiologue avait été élevé à la dignité de commandeur de l’ordre national du Lion par le président Macky Sall lui-même. Avant cela, le « grand scientifique français », dixit Macron, avait prodigué ses conseils à d’autres Excellences africaines, dont le Congolais Denis Sassou-Nguesso.
A sa décharge (virale), Raoult connaît bien le continent noir.
Des liens privilégiés l’unissent à d’éminents experts subsahariens, et il a noué des partenariats et formé des cohortes de chercheurs et de thésards. « Qu’on le décore, nuance un activiste sénégalais un peu amer, ça me va. Dommage que les figures locales du combat contre la pandémie n’aient pas eu droit au même traitement. »
Y aurait-il, au sein des labos ou des services de réa, des blouses plus blanches que d’autres ?
Article signé des initiales J. C. – Le Canard enchaîné. 08/16 09/2021
Raoult à un CV impressionnant. Son protocole a guéri de nombreux malades et la campagne menée contre lui est téléguidée par les labos et notre gouvernement macronien s’est laissé suborner par la puissance financière de ces gens. Les africains, pas assez riches pour les labos, ont suivi avec succès ses préconisations
J’ai suivi son histoire depuis le début de la pandémie et en particulier le lynchage médiatique dont il a été victime avec l’hydroxychloroquine brutalement retirée du marché.
Le Professeur Christian PERRONNE Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches a suivi le même chemin et a été débarqué aussi.
Ils ont tous 2 publié un ou des ouvrages. J’ai acheté les premiers par curiosité, mais je n’ai pas encore tout lu..
Je note que plusieurs médecins, avaient pris leur parti et demandaient de pouvoir continuer à prescrire l’hydroxychloroquine, médicament peu onéreux.. Ils n’ont pas été entendus.