Oui nous avions déjà « posté » ce genre d’info mais il ne nous semble pas inutile d’en remettre une couche … tant est nécessaire de vilipender ce genre d’arnaque et ce même si au niveau de l’utilisateur, nous ne pouvons rien faire contre ce positionnement … juste s’en souvenir lors des prochaines élections …
Grandiose, le coup de la sixième dose ! Mais non, voyons, le coup de la sixième dose n’a rien d’une arnaque.
Ne jetons pas la pierre aux labos pharmaceutiques, lesquels sont des amis de l’humanité… [euh … enfin l’humanité solvable bien entendu]. Voyez Pfizer, le labo qui, à lui seul, arrose l’Europe avec son merveilleux vaccin salvateur.
Dans chaque flacon, il met une petite quantité de solution vaccinale : 0,45 ml, qu’il faut diluer dans 1,8 ml de chlorure de sodium avant injection. De quoi concocter cinq doses, et même un peu plus, question de sécurité, puisqu’il reste toujours un peu de liquide qui adhère aux parois du flacon et qui reste dans l’aiguille.
Mais voilà que, fin décembre, Pfizer et son partenaire BioNTech découvrent que cette marge de sécurité permet de faire une sixième dose, certes en s’y prenant bien et en ayant les gestes techniques qu’il faut.
Vu la tension sur le marché, ils affirment qu’il serait habile de la prendre en compte et de décréter qu’un flacon comporte six doses et non cinq.
Le 8 janvier 2021, l’Agence européenne du médicament leur donne raison.
Aussi sec, Pfizer refait ses calculs. Désormais, comme un flacon c’est officiellement six doses et pas cinq, on change tout ! Et les Etats européens, France comprise, en restent comme deux ronds de flan.
Ils avaient passé commande en termes de doses, et non de flacons : les voilà coincés. Ils avaient commandé 600 millions de doses ? Pfizer les avertit : au lieu d’avoir 120 millions de flacons comme prévu, vous n’en aurez que 100. Et le labo de passer à l’action.
Évidemment, le prix, lui, ne bouge pas : autour de 12 euros par dose. Ce qui permet à Pfizer, a calculé « Libé » (22/1), d’empocher pas moins de 1,5 milliard d’euros.
- Admirable tour de passe-passe ?
- Exploit digne d’un joueur de bonneteau endurci ?
- Démonstration insensée de cynisme et de rapacité capitaliste ?
Pas du tout. Pfizer a promis-juré, et on le croit sur parole, de faire bénéficier les pays pauvres des flacons ainsi mis de côté à prix coûtant.
Ouf, nous voilà rassurés : c’était un geste humanitaire !
Article signé des initiales J.-L. P. – le Canard 27/01/2021
Soupir…Rien ne changera donc jamais…
il n’y a que deux façons de changer les choses Françoise, l’une (que personnellement je ne souhaite pas) est une révolution civile, la deuxième est de porter en masse, des bulletins dans les urnes pour celles ou ceux qui proposent une autre gestion réellement démocratique de la société …
Amitiés
Michel
L’argent n’a pas d’odeur et les promesses des labos n’ont aucune valeur puisque invérifiables. Pour l’instant seuls ceux qui paient cash recevront des doses, et c’est compréhensible : sans argent la recherche et la production des vaccins n’aurait pas été possible, la seule vraie solution c’est que l’OMS soit propriétaire des labos et finance seule la recherche. L’OMS financée par les cotisations des états et non par des actionnaires
Il en reste pas moins vrai que la situation est créée par le libéralisme economique international.
Absoudre le libéralisme devrait résoudre différents problèmes : la recherche, la protection sanitaire étatisée et l’envolée des prix … Est-ce si utopique ???
Tout à fait d’accord la santé ne doit pas être laissée à l’initiative privée, d’autant plus qu’en réalité la recherche est faite par les universités et centres de recherche public, le privé ne fait que développer et mettre en pratique des connaissances acquises par d’autres.
La santé, il y en a qui en meurent d’autres se font du fric, quelle société, heureusement il y a une pétition qui circule pour qu’il n’y ait pas de profits sur les vaccins.