La liberté brille dans la nuit Comme une étoile qu'on croit vivante Mais dont c'est la lumière ancienne Que l'on regarde à la mi-nuit Qui sait si sa lueur tremblante Le temps qu'elle ne nous parvienne Ne s'est pas éteinte depuis La liberté est émouvante Comme une femme juste aperçue Par la vitre d'un train qui passe Vous laisse une peine étonnante Qui ressemble à l'amour déçu On reste le front sur la glace Rêvant une vie différente La liberté me tend les bras Et le coeur battant, je m'élance Mais jamais je ne m'en rapproche Comme s'enfuit l'horizon plat Devant le bateau qui s'avance Elle ne s'éloigne ni ne s'approche Sa distance ne varie pas La liberté brille dans la nuit Comme la lune pour s'alanguir En un reflet dansant s'étale Sur l'eau qui clapote et conduit Et ma main qui voudrait saisir Entre ses doigts la lueur pâle Sent seulement l'eau qui s'enfuit
Gilles Servat
Encore un oublié de talent et de générosité…
Oui perso j’aime bien sa façon d’écrire … mais comme beaucoup de « rimeuses-rimeurs » il est tres difficile de faire son trou …
Cordialement
Michel