Nouveau symptôme du coronavirus : la danse de Saint-Guy qui semble frapper, depuis le début de l’épidémie, Laurent Wauquiez. le président (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Après avoir passé le printemps à se faire photographier dans les villages de son fief de la Haute-Loire en train de livrer lui-même des cartons de masques. l’ancien président des Républicains a renouvelé l’exercice cet automne.
Cette fois, le candidat à sa propre succession a pris la pose à côté d’imposants stocks de surblouses ou d’oxymètres de pouls destinés à mesurer l’oxygène dans le sang. Il les a distribués en personne (en convoquant la presse locale) aux hôpitaux. aux Ehpad et aux infirmières libérales de son département.
Emporté par son élan. Wauquiez avait également promis (le 12 octobre 2020) la pose dans les trente jours de 4.000 à 5.000 purificateurs d’air dans les lycées de la région. Un mois et demi plus tard, seuls quatre bahuts sont équipés.
Ni ce cafouillage ni le report des élections régionales de mars à juin 2021 n’empêchent Wauquiez de voir encore plus grand.
Il entend réaliser, à la veille de Noël, une immense campagne de tests dans l’ensemble de sa région portant sur « 2 à 4 millions de personnes ».
Sans doute trop timide, le président sortant s’est bien gardé d’évoquer son initiative avec l’agence régionale de santé (ARS), dont le boulot consiste pourtant à organiser les campagnes de tests, puis l’isolement et l’accompagnement des cas positifs.
On a l’habitude, les gesticulations de Wauquier qui soutiennent autant de promesses qui n’engagent que celles et ceux qui y croient. Pour l’instant la population reste comme sœur Anne, elle ne voit rien venir.