La poésie du XVI/XVIIe … est plus imaginaire, que celle contemporaine … le charme désuet de la bienséance peut-être …
Vous devez les appas qui vous rendent si belles, Aux puissantes faveurs de nature et des dieux; Vous devez au soleil la splendeur de vos yeux Et votre teint de rose à la rose nouvelle. Vous devez à Junon votre grâce immortelle, Vos belles mains d'albâtre à l'Aurore des cieux; Vos devez à Thétis vos pieds impérieux, Et votre renommée à ma muse éternelle. Si vous rendez un jour ce que vous empruntez, Au rayon du soleil l'éclat de vos beautés, Votre teint à ces fleurs que le printemps anime, Votre grâce à Junon, à l'Aurore vos mains, Vos beaux pieds à Thétis, votre gloire à ma rime, Il ne vous restera que vos petits dédains.
Guillaume Colleret – (1598-1659)
Désuet mais si bien dit. Le charme des sonnets
C’est bô!
Mais les dés d’un, font la chance des autres.