Liberté d’expression certes mais ou finit-elle, a partir de quelle moment elle est délation, à quel instant elle pousse à l’action, la vengeance, incite à l’outrance, pousse aux actes ?
Jouer constamment sur le fil du rasoir, la caricature et les caricaturistes ne risquent-ils pas un nouvel entrainement dramatique incontrôlable ?

Dessin d’ A. Dilem – Charlie Hebdo – 28 oct 2020
Oui…On a encore une réponse en escalade aujourd’hui…même si les raisons sont diverses sans doute…Bien sûr il faut rester ferme à l’attachement à nos valeurs républicaines et laïques mais inutile de provoquer davantage par des caricatures blessantes qui ne sont que la preuve de nos faiblesses.
La liberté d’expression ne se divise pas, on peut se poser la question de ses limites et elle en a, elles sont juridiques, l’apologie du crime, de la violence, du racisme……en sont une mais se poser la question de savoir quelle réaction va entrainer une expression est déjà la réduire et se soumettre aux factieux de tous bords. C’est la même question que se posent les gens qui ont connaissance d’un viol et qui répondent qu’elle l’a bien cherché. Si les violeurs et les assassins ne savent pas se retenir il convient de les faire sortir de notre société.
On peut aussi poser la question à la famille dont les personnes se sont faites égorger.