
Léopold Sédar Senghor – Chants d’ombre, 1945.
Dans un verset ample, Senghor célèbre la femme noire qui fut d’abord sa mère et qui devient ensuite l’objet sensuel, cosmique et érotique de son désir, en même temps que sa lyrique inspiratrice.
Fruit, savane ou tam-tam, la femme se transforme en un rayonnant être de chair dont la mort ne fera que nourrir de nouveau les racines de la vie, tant, pour les Africains, la vie et la mort forment une harmonieuse complémentarité.
Et pourtant il s’est marié avec une blanche, et a fini sa vie en Normandie.
Cher Bernard,
Léopold Sédar Senghor a écrit maints poèmes tout au long de sa vie. Celui choisi date de 1945. La date d’écriture correspondrait plus certainement à quelques amours de jeunesse dans son pays de naissance le Sénégal.
Mais dis-moi serais-tu dérangé par ces mariages mixtes ?
En toute amitié
Michel
Senghor n’est qu’un singe savant, qui se paie de mots mais ne traduit pas dans les faits les belles constructions poétiques qu’il énonce : la belle preuve en est que personnellement il a échoué dans le bas-fond matrimonial de l’aliénation, en épousant une blonde française, dans la pure tradition néocoloniale des présidents sénégalais que seul Macky Sall a démentie…
Bah dites-moi …
Me pardonnerez-vous si je ne cautionne pas votre commentaire …
Oui, même si — je le confesse — je ne suis pas chrétien…
Quel rapport avec la référence chrétienne ??
Il aurait été magnifique que ces mots soient écrits par un blanc. Heureusement, nous avons Baudelaire qui n’en a pas manqués malgré bien des critiques.
Blanc ou noir, blanche et noir, noir et blanche , le joli mélange, l’amour dépasse les couleurs et heureusement. Souhaitons leur le bonheur……………
Bonjour Michel,
L’amour n’a pas de couleur, d’âge, de religion
😉 🙂