… petit souvenir de ce que môme nous écoutions sur une des rares radios d’alors …
La Petite Église
Je sais une église au fond d'un hameau Dont le fin clocher se mire dans l'eau Dans l'eau pure d'une rivière. Et souvent, lassé, quand tombe la nuit, J'y viens à pas lents bien loin de tous bruits Faire une prière. Des volubilis en cachent l'entrée. Il faut dans les fleurs faire une trouée Pour venir prier en lieu saint. Un calme imposant en saisit tout l'être Avec le printemps un parfum pénètre, Muguet et jasmin. Des oiseaux parfois bâtissent leur nid Sur la croix de bronze où Jésus souffrit. Le vieux curé les laisse faire. Il dit que leur chant est l'hymne divin Qui monte des choeurs en le claire matin Vers Dieu notre Père. Je sais une église au fond d'un hameau Dont le fin clocher se mire dans l'eau Dans l'eau pure d'une rivière. Lorsque je suis las du monde et du bruit, J'y vais à pas lents quand tombe la nuit Faire une prière.
Paroles de S. Kelvigdam
Bonjour
J’ai beaucoup aimé cette jolie chanson, comme toi le poste de radio était vieux, on ne l’allumait pas souvent car nous portions le deuil de nos chers disparus longtemps, et quand on voulait le mettre en marche c’est avec un grand coup de poing et le pire c’est qu’il démarrait.
Bon dimanche
Amicales pensées
MTH
Bonjour Michel,
Merci pour ce partage, je ne connaissais pas. Lorsque j’ai lu le texte, j’ai réalisé combien le texte était d’une grande richesse, d’une poésie qui fait rêver, des mots aujourd’hui peu utilisés.
Vous savez s’est comme lorsqu’on ouvre un vieux livre et qu’on prend une claque qu’en à son écriture de style soutenue, que de changement…
Belle semaine à vous 🙂