S’imprégner de la « Commune » !

Une partie de l’histoire de la France est occultée dans les manuels et l’éducation populaire volontairement.

Pourtant s’il y a bien moment où l’idée de la république a été un creuset de l’égalité de tous et à tous les niveaux, c’est bien celui-là.

Il dérangeait tellement qu’au-delà des quelques jours et mois de son exercice (18 mars 1871 – 28 mai 1871), les tenants du capital le firent taire avec la plus grande férocité cette fraternité républicaine … qui existe toujours aujourd’hui.

C’est hélas bien dommage que bien peu de français connaissent cette partie de notre histoire de France. MC


C’est peut-être un des rares livres qu’il faut lire sur la commune:

Restitué pour la première fois dans leur intégralité, « Mes cahiers rouges » constituent un classique de la littérature communarde. Durant l’ « Année terrible », l’auteur, Maxime Vuillaume (1844 – 1925), fut constamment aux premières loges, tantôt comme spectateur, le plus souvent comme protagoniste.

Engagé volontaire dans la « Garde Nationale », fondateur de l’un des journaux les plus lus de la révolution communaliste (Le Père Duchesne), il n’hésite pas à prendre les armes pour résister à l’assaillant versaillais au cours de la semaine sanglante en mai 1871.

Rédigé dans un style franc et direct, « Mes cahiers rouges » ressuscitent tout un pan de l’histoire de France : l’opposition au second empire décadent, le siège de Paris, cet instant de fraternité que fut la commune de 1871, avec ses joies et ses désillusions.

Des pages plus sombres également : la brutalité et la férocité de la répression, la prescription, le retour des exilés et la nostalgie d’un espoir assassiné.

L’écriture incisive et alerte de Vuillaume conduit le lecteur à travers la ville révoltée, le fait sursauter quand claque un coup de feu, l’ampli d’effroi lorsqu’un communard est exécuté. Un livre vivant. Bien vivant. À redécouvrir.


Édition la découverte. 726 pages. 15,50 € (Il existe une Ed. « brochée » illustrée – 27€90)


Notre lecture : il ne s’agit absolument pas d’un avis orienté sur l’avant, le pendant et l’après des événements de la commune ; juste une narration personnelle reconnue historiquement comme au plus près de la réalité des faits vécus. Il existe deux ou trois autres ouvrages sur la commune relatant au jour le jour les décisions prises par les assemblées des peuples parisiens. qui eux aussi ne souffrent d’aucune contestation historique.

Nous ne le répéterons jamais assez, cette (trop) brève période de l’exercice populaire de la république, les arrétés qui furent décidés, devraient être connue du maximum de gens. Bien des personnalités politiques devraient s’inspirer des décisions populaires prises dans ce laps de temps.

4 réflexions sur “S’imprégner de la « Commune » !

  1. Maxime Jourdan 04/09/2020 / 14h43

    Bonjour,

    Je suis l’éditeur scientifique de Mes Cahiers rouges (publié en grand format en 2011, puis en poche en 2013, puis en poche avec de nouveaux éclairages de ma part tout récemment). Je dois vous avouer que je ne saisis absolument pas à quoi vous faites référence lorsque vous écrivez : « il existe une Ed illustrée bien plus onéreuse mais de grande qualité »…

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations communalistes.

    Maxime JOURDAN
    https://maximejourdan.wordpress.com/

  2. Libres jugements 04/09/2020 / 15h17

    Bonjour à vous et merci pour avoir pris le temps de me poser cette question.
    J’avais demandé à ma femme de commander le livre « Mes cahiers rouges » de Maxime Vuillaume.
    Dans un premier temps elle commandé le livre (version broché a 27€90) à la société Amazon.
    Réprouvant toute commande de librairie à cet organisme, à la réception de ce livre, j’ai demandé à ma femme de le réexpédier et de commander via la libraire de notre village le plus proche en Ardèche 07 (Ruoms en l’occurrence), la version « poche ».
    Vous avez là toute l’explication de mon texte.
    Amateurs de littérature de beaux livres, il fut un temps ou mes moyens financiers me permettaient de privilégier les éditions brochées aux éditions de poche, aujourd’hui où les temps sont difficiles pour tout le monde, le fait de pouvoir acquérir des œuvres au prix « poche » facilite l’accès à la culture pour des gens qui comme moi ont de petits moyens à la retraite.
    En toute cordialité
    Michel

    • Maxime Jourdan 07/09/2020 / 18h05

      Je comprends mieux.
      Cela étant, l’édition poche de 2013 est la copie conforme, le strict décalque de l’édition grand format de 2011. Vous y retrouvez rigoureusement le même texte ainsi que l’ensemble des illustrations parues dans l’édition de 2011. Seule la taille de la police de caractères et des illustrations diffère. Petit bonus, en outre : l’index est (encore) plus complet.

      Salutations communalistes,
      Maxime JOURDAN
      https://maximejourdan.wordpress.com/

  3. tatchou92 04/09/2020 / 15h54

    C’est une période fascinante. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de participer à la cérémonie du souvenir au Père Lachaise, de « faire la montée au mur des Fédérés ».. Ma ville de Bagneux (banlieue sud de Paris, à moins de 3 kms) a érigé il y a quelques années, un petit monument sur la nationale 20, en souvenir de ces événements et organise une petite cérémonie annuelle.
    Enfin, je possède, une grande Histoire de la Commune, en 5 volumes, réalisée en 1971, pour le centenaire,par les éditions Robert Laffont, pour le livre club Diderot, aujourd’hui disparu. « comme un espoir au firmament, ils se battaient pour la Commune ».. hommage aussi à Jean Ferrat pour sa belle chanson.

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