Devant la Convention citoyenne pour le climat, le président de la République a promis de revoir l’accord de libre-échange CETA seulement s’il s’avère contraire à l’Accord de Paris.
Emmanuel Macron […] serait sur le principe de rejeter tout accord international qui ne respecterait pas l’Accord de Paris …
« Vous dîtes aucun accord commercial avec des États qui ne respecteraient pas l’Accord de Paris. Je partage votre position », a-t-il déclaré, rappelant avoir « stoppé net » les discussions sur l’accord de libre-échange Mercosur avec l’Amérique du Sud.
Quid en revanche de l’accord de libre-échange avec le Canada, le Ceta, épinglé par les agriculteurs comme par les écologistes? « Je vous réponds: continuons à évaluer. Je n’ai aucun tabou », a-t-il promis, excluant en creux de se retirer de cet accord dans l’immédiat.
En revanche, « si l’évaluation montre qu’il n’est pas conforme à la trajectoire de Paris, je serai le premier à proposer qu’on l’abandonne », a-t-il promis, sans préciser à quelle date et par quel organisme ces évaluations seront réalisées.
Le refus de ratifier le Ceta (traité de libre-échange entre l’UE et le Canada) et sa renégociation pour y intégrer les objectifs de l’accord de Paris sur le climat figurait en bonne place dans les propositions des membres de la Convention. Ceux-ci exigeaient également que la France milite à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour des clauses environnementales dans les négociations d’accords commerciaux.
Geoffroy Clavel – Clément Vaillant . Huffington Post. Titre original : « Macron renoncera au ceta si et seulement si ». Source (extrait)
Pour se remettre le CETA en mémoire
- https://librejugement.org/2019/07/26/ceta-macron-assemblee-nationale-un-certain-revers/
- https://librejugement.org/2019/07/22/n-hulot-est-contre-le-ceta-et-le-dit-fort/
- https://librejugement.org/2019/07/22/ceta-vote-du-23-juillet-en-vue/
- Un fichier PDF
Fortiches nos dirigeants: on signe un accord et on en vérifie les clauses après mise en œuvre.
Pendant tout ce temps on a le temps de bouffer les saloperies que nos cultivateurs n’ont plus le droit de produire…