Alors que la majorité de la population s’appauvrit et va connaitre des jours sombre notamment à cause des fermetures d’entreprises après ce confinement du a la pandémie, une étude fait grincer des dents … qui affirmait qu’après la pandémie rien ne serait plus pareil … Tiens passe-moi la vaseline. MC
Et dire qu’une partie de la population va encore accorder confiance à ces gugusses lors des prochaines élections (municipales et autres à venir) ou se tourner vers madame qui entre parenthèse, ne fera que la même chose tout en prônant le replie républicain hexagonal, un Franxit et des lois « sécuritaires » encore plus restrictives. MC
Deux lectures de cette étude …
Selon le Dauphiné Libéré du 10 juin 2020 (article non signé)
« Une distribution des richesses souvent trop inégale pour être juste. » C’est le constat de l’Observatoire des inégalités qui a publié mardi un rapport sur les riches en France, dans lequel il appelle à refonder la solidarité nationale.
L’organisme indépendant défini un « seuil de richesse » à 3.470€ par mois après impôts. L’Insee ne fixe pas de seuil de richesse, contrairement au seuil de pauvreté. Pour définir ce chiffre, l’Observatoire des inégalités a choisi comme critère celui de disposer chaque mois de deux fois plus que le niveau de vie médian – celui qui partage la population en deux.
Un montant qui ne colle pas avec l’idée que les Français se font de la richesse, qu’ils fixent plus haut. « Selon le baromètre d’opinion annuel réalisé par le ministère des Solidarités, les Français estiment en moyenne que le niveau de la richesse se situe à 8.500€ mensuels pour une personne seule (données 2018). C’est une moyenne : le montant le plus souvent cité est 5.000€ », note le rapport.
Selon les calculs de l’observatoire, 5,1 millions de personnes vivent au-dessus de ce seuil de richesse. Elles représentent 8,2 % de la population, soit la même proportion que les pauvres (8 % de la population vit avec moins de 867€).
La richesse française est très concentrée géographiquement, comme une récente étude de L’Insee l’a montré. Parmi les 10 % les plus riches, une personne sur trois vit en région parisienne et une sur dix vit dans la capitale.
[…]
Quant au quotidien l’humanité il pose la question : « À partir de quel revenu est-on riche ? »
- Qui sont les riches ?
- À partir de quel revenu est-on riche ?
L’Observatoire des inégalités lance un pavé dans la mare, en fixant le seuil « d’entrée dans le monde des privilégiés » à 3 470 euros par mois net d’impôt et des prestations sociales.
Soit pour un célibataire un revenu aux alentours des 5 000 euros. Un rapport qui tombe à pic au moment où le débat sur la justice fiscale, sur la détermination des revenus revient en force. Alors qu’en face les ministres de Bercy cherchent à éteindre l’incendie.
Reste que le chiffre mis en avant par l’observatoire surprend.
Avec 3 470 euros, le standard de vie reste en rapport avec le reste de la population et semble très éloigné de la poignée de millionnaires, milliardaires que l’on trouve parmi les 0,1 % (15 000 euros net), les 0,01 % (38 500 euros net), voire des 1 % (6 650 euros net par mois).
En faisant le choix de prendre comme mesure le double du revenu médian, en parallèle au seuil de pauvreté (fixé à la moitié du revenu médian), l’Observatoire des inégalités veut s’engouffrer dans ce grand écart de la richesse en France.
Pour appuyer son analyse, l’observatoire est remonté vingt ans en arrière pour s’arrêter en 2017, n’ayant pas les données 2018, alors que les mesures gouvernementales ont été « très favorables aux plus aisés ». Une période durant laquelle « les riches se sont enrichis (…) et se sont éloignés des classes moyennes ». « En 1996, l’écart entre le niveau de vie médian de la population et le niveau de vie moyen des 10 % les plus riches était de 27 800 euros annuels. En 2017, il était de 36 300 euros. L’écart s’est creusé de 8 500 euros. »
[…]
De plus, s’ils n’ont pas le pouvoir individuel comme peut l’avoir un grand patron, comme un Bernard Arnault, ils l’ont ensemble. « Ils sont souvent responsables associatifs, petits patrons, artisans, rédacteurs en chef des médias, élus…, et ont donc un pouvoir public considérable qui leur permet d’influencer l’opinion publique », assure Louis Maurin. En rien comparable avec « l’oligarchie qui s’est installée dans tous les cercles de pouvoir », pointe Éric Bocquet, qui travaille une future proposition de loi visant à la création d’une commission de la fraude et de l’évasion fiscale.
En parallèle, l’Observatoire des inégalités fixe également un seuil de richesse en fonction du patrimoine, qui reste « le vrai signe de richesse ».
Selon son calcul, celui-ci serait fixé à 490 000 euros, trois fois le patrimoine médian, regroupant 16 % des ménages ayant le plus haut patrimoine. Les millionnaires, en patrimoine, seraient 1,2 million, soit 4 % de la population. Un seuil qui paraît plus « raisonnable », confit Vincent Drezet. […]
Clotilde Mathieu. L’humanité. Titre original : « A partir de quel revenu est-on riche ? L’observatoire des inégalités fixe un seuil contesté ». Source (extrait)
On peut contester l’évolution de l’écart médian entre les 10% les plus riches et les plus pauvres: il faut le donner en pourcentage du revenu, pas en euros, car inflation sur 21 ans est loin d’être négligeable., Il a cru de 30% d’après le chiffre indiqué, ce qui est nettement inférieur à inflation sur cette période, donc en réalité cet écart a baissé. Voilà comment on peut tromper son monde avec.des chiffres. L’inflation est de 45% sur cette période, donc l’écart a en réalité baissé de 15%. La valeur n’est pas la même si on compare avec les 1% les plus riches.
Savoir qui est riche où pauvre et quelles populations cela recouvre est intéressant mais pas essentiel, ce qui compte c’est comment sont partagées les richesses produites de façon à rendre ce partage plus équitable.