Au chevet des hôpitaux

L’article qui suit date très précisément d’une année … mais bien évidemment il n’était que mensonge … de plus … c’était le bouquet, un article paru dans l’Humanité, pouah ! Cet organe bolchévique (ce n’est pas la vérité mais qu’importe)… Nous vous laissons à l’information d’alors … rien que l’info sans fioriture … MC

Martin Hirsch, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), n’en a pas fini avec la grève.

Celle des services d’urgence, lancée il y a tout juste une semaine par plusieurs organisations syndicales, s’apprête à franchir le périphérique. Les soignants de l’hôpital Avicenne (Seine-Saint-Denis) sont en effet en grève depuis ce matin. 

Ils ont été précédés par ceux du plus grand service d’urgence pédiatrique de France, celui de l’hôpital Robert-Debré, situé au bord de la grande ceinture parisienne. Vendredi, l’ensemble des salariés de l’AP-HP étaient appelés à se mobiliser pour soutenir les revendications des urgentistes et contre le projet de « nouvelle AP-HP », une réorganisation d’ampleur du premier centre hospitalo-universitaire européen, lancée par son directeur général, Martin Hirsch.

Les sept syndicats de l’Assistance publique appelaient ensemble (ce qui n’avait pas été le cas depuis longtemps) à une journée de manifestation devant le siège de l’AP-HP, où se tenait une réunion du conseil de surveillance. 

Ils ont exigé un moratoire sur toutes les réorganisations, les suppressions de lits et de postes. Selon un référentiel professionnel, il manque 700 postes aux urgences pour assurer la sécurité totale des patients.

Menaces sur 1.200 lits de long séjour gériatrique

« Martin Hirsch veut recentrer l’AP-HP sur Paris et sur les services hyperspécialisés en se débarrassant de la gériatrie, des lits des unités de soins de longue durée et du handicap », dénonçait, vendredi, Christophe Prudhomme […]. Y ajoutant l’annonce de la suppression de 1 000 postes par an durant cinq années dans le cadre du plan de « retour à l’équilibre » de l’AP-HP. Si la « nouvelle AP-HP » n’a pas pour vocation, au moins officiellement, de combler les 200 millions d’euros de déficit de l’établissement (chiffre de 2018), les regroupements et mutualisations envisagés devraient à coup sûr contraindre les hôpitaux et leurs services à un nouveau tour de vis.

La nouvelle AP-HP devrait être constituée de six groupes hospitalo-universitaires en lieu et place des 12 groupes hospitaliers chapeautant les 37 établissements du plus grand CHU d’Europe, où sept millions de malades sont soignés chaque année. Ceux-ci bénéficieraient d’une large autonomie.

Sauf les deux structures situées hors des murs de la capitale (le groupe hospitalo-universitaire Paris Seine-Saint-Denis et Henri-Mondor-Val-de-Marne). « L’hôpital Henri-Mondor sera-t-il rattaché à l’un des groupes hospitaliers de territoires existants hors de l’AP-HP ? » s’inquiétait dans un communiqué le syndicat SUD de cet établissement du Val-de-Marne, craignant que les salariés séparés du vaisseau amiral n’y perdent leurs droits et leur statut.

Dans le cadre de sa réorganisation, l’AP-HP envisage de supprimer 1 200 lits de long séjour gériatrique dans l’ensemble de ses hôpitaux, alors que les besoins sont en expansion. Moins médiatisé que celui des urgences, le personnel AP-HP de l’hôpital Émile-Roux de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) est en grève depuis le 17 février. Ses salariés s’opposent à la disparition de 150 lits de soins de longue durée (SLD) et de 200 postes. Dans le département voisin, la Seine-Saint-Denis, 179 lits de SLD sont menacés à l’hôpital René-Muret situé à Sevran. Pourtant, en Île-de-France, l’Agence régionale de santé estime qu’il faudrait créer 30 à 50 % de places supplémentaires. […]


Sylvie Ducatteau. L’Humanité. titre original : « Hôpital. Un moratoire contre les réorganisations ». Source (extrait)


Oui c’est bien le même Martin Hirsch qui aujourd’hui défend bec et ongle le service publique de la santé, les hôpitaux, etc. … Vous avez besoin d’une girouette … MC


3 réflexions sur “Au chevet des hôpitaux

  1. bernarddominik 24/04/2020 / 9h40

    Oui mais retiendront ils la leçon ?
    Une fois le virus disparu, leur mémoire aura t elle aussi disparu?

    La mémoire des politiques est très courte.

  2. jjbey 24/04/2020 / 9h48

    Le capitalisme « m’a tuer », crie le système de santé.

    Faut pas compter sur lui pour le réanimer.

  3. Pat 24/04/2020 / 16h25

    Qui se sent morveux met un masque mais on le reconnaît quand même.

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