Les Mea-culpa ne changeront rien …

… Non ça ne changera rien hélas à l’expansion de l’épidémie et tous ces gens du gouvernement qui aujourd’hui révèlent un certain nombre d’absences de prise en compte, décisions prisent trop tardivement, ne font que conforter ce que pense l’ensemble de la population française

Il est vrai que pour le moment il faut d’abord et avant tout juguler l’expansion de cette épidémie, et pour cela l’union nationale se doit d’être faite.

Mais il reste que cette population actuellement confiné a de la mémoire. Mémoire des inepties gouvernementales, mémoire qui s’extériorisera (a n’en pas douter), lors des prochains votes (ce qui ne saurait tarder à s’ exprimer face au mécontentement grandissant) pour expédier cette bande hurluberlus (y compris le roitelet) dans quelques recoins obscurs où ils n’auraient jamais dû sortir.

Peut-être qu’on nous dira une énième fois, que nous sommes pessimistes alors que nous ne sommes que cartésien.

Bien conscients que notre positionnement anti gouvernemental dérange, mais il n’est pas temps d’être rêveur dans cette société, faisant la part belle à une petite partie qui ne pense qu’à écraser les autres, pour leur bien personnel et la défense de leurs précieux capitaux emmagasinés.

Les principaux titres majeurs de la presse d’aujourd’hui :

  • Coronavirus: une communication à tâtons Beytout Nicolas, L’Opinion
  • La confusion du pouvoir révèle ses manquements Salvi Ellen, Médiapart
  • Olivier Véran : « Nous avons abordé la crise en situation dégradée » Le Figaro
  • Coronavirus : les graves insuffisances françaises Nouchi Franck, Le Monde
  • Coronavirus : le Comité d’éthique demande solidarité et transparence Favereau Eric, Libération
  • L’exécutif interpellé sur sa gestion de la crise Boichot Loris, Le Figaro
  • Silence pesant, quinte de toux et tractations : une journée sans précédent au Parlement en pleine crise du coronavirus Furbury Pierre-Alain, Les Echos
  • Yves Sintomer Face à l’épidémie, les politiques n’ont pas eu le cran de poser le débat Le Monde
  • Jean-Hervé Bradol : « La situation m’évoque Ebola à Monrovia en 2014 » La Croix
  • Après l’Est, l’Ile-de-France se prépare à la déferlante Favereau Eric, Libération
  • Coronavirus : «Il nous faut un million de masques par jour», assurent les aides à domicile Rosenweg Daniel, Le Parisien
  • Covid-19 : en Italie, «les gens meurent comme des chiens» Jozsef Eric, Libération
  • Coronavirus : les mesures de confinement seront prolongées au-delà du 3 avril en Italie Tosseri Bénévent, Les Echos
  • Attilio Fontana Coronavirus : « En Lombardie, nous avons besoin de 500 médecins et 1.200 infirmiers » Les Echos
  • Mis sous tension par l’urgence sanitaire, le gouvernement place les fabricants de masques en sur chauffe Lentschner Keren, Le Figaro
  • Nombre de lits, respirateurs… la réanimation sous tension Peillon Luc
  • Coronavirus : les généralistes en première ligne… et démunis Raulin Nathalie, Libération
  • Coronavirus : la pénurie de masques suscite colère et incompréhension Godeluck Solveig, Les Echos
  • Coronavirus : «Le confinement va durer au moins encore un mois» Le Parisien du 20 mars

Avis : compte tenu du nombre de titre, nous vous laissons chercher les articles originaux. Merci de votre compréhension et surtout ne faites pas d’imprudence ni le malin. Merci MC

6 réflexions sur “Les Mea-culpa ne changeront rien …

  1. bernarddominik 20/03/2020 / 12h24

    Je ne reproche pas au gouvernement d’avoir tardé à prendre une décision radicale dont l’effet sur l’économie est ravageur, mais à ce gouvernement et aussi aux précédents de Fillon à Philippe, d’avoir ignoré qu’un risque d’épidémie existait, et d’avoir laissé arrêter le stockage de masques et de tenues de protection, mais aussi d’avoir totalement démuni les hôpitaux, incapables d’acquérir les respirateurs, les masques, en un mot les moyens de leur mission.
    L’imprévoyance de nos gouvernants est ahurissante, les hauts fonctionnaires dont le métier est justement de prévoir, d’anticiper, ont révélé qu’ils ne sont pas formés pour ça, reposant la question globale de leur formation et de la compétence de la classe politique, issue d’ailleurs, dans sa majorité, de cette population.
    C’est bien notre état qui a montré son incapacité à faire face à une petite épidémie, que se passerait il si le taux de mortalité était de 90% comme pour Ebola?
    Car le covid19 avec son taux de mortalité à 3% est une petite épidémie

    • Libres jugements 21/03/2020 / 11h01

      Bonjour Bernard

      Il est un sujet inabordé dans les différents JT ; je veux parler des problèmes que peuvent poser l’entassement des migrants dans certaines zones périphériques des villes; véritable foyer de propagation de maladies diverses –d’ailleurs plusieurs ONG apportant leurs aides diverses dans ce milieu, notamment sanitaire le dénoncent- si malheureusement et ne le souhaitons pas, se déclarait des épidémies telles que peste, variole, typhus, ou même Covid19 et autres.
      Quels seraient les décisions gouvernementales pour enrayer une telle propagation dans ce milieu qui automatiquement se répandrait dans l’ensemble de la population française ?
      Attention dans mon propos il n’est pas question de stigmatiser sur le problème de la migration ni des migrants, je pose juste une question, je l’espère n’est et ne sera qu’un cas d’école … il n’empêche qu’il faudrait trouver la solution.
      Très amicalement
      Michel

  2. marie 20/03/2020 / 15h04

    Bonjour, pas l’instant de polémiquer, mais tout de même, gouverner c’est prévoir, et bien personne n’a rien prévu depuis de longue date !
    Nous sommes encore les dindons de la farce, en fait ceux qui ne mourrons pas!!!
    Nous restons donc confiner puisque le salut est à ce prix, si seulement je pouvais le croire vraiment.
    Bon après-midi
    Amitiés
    MTH

    • Libres jugements 21/03/2020 / 10h50

      Bonjour Marie et merci pour ton commentaire.
      Bien d’accord avec toi nous sommes encore une fois les dindons de la farce…
      Mais à bien y regarder les dindons ont bien voulu placer à la tête de ce pays ce gouvernement qui dans la lignée : Chirac-Sarkozy-Hollande et maintenant le roitelet locataire temporaire de l’Élysée, appliquer strictement l’idée qu’il fallait « dégonfler » le budget consacré aux services publics et ces agents; privilégiant ainsi tous les services privés… et tu noteras que paradoxalement à aucun moment les différents ministres santé, intérieur, premier ministre et président n’ont parler de réquisitionner les cliniques privées.
      Partout est claironner qu’il faut que la France continuer « de travailler » à chaque allocution, déclaration ou interview; sont lancé des milliards, chiffres hallucinants, de perte financière pour l’économie française (dont franchement nous n’arrivons même pas a voir l’importance, nous qui avons des petites retraites) alors que nous pensons qu’il faut déplorer d’abord la perte grandissante d’êtres chers, de rendre hommage à tous les personnes en contact avec des malades comme ceux du maintien de l’ordre ou encore toutes les personnes en contact avec la population et les risques qu’ils prennent pour assurer un semblant de vie humaine dans ces temps de restrictions sanitaires.
      Alors oui, en conclusion de ce trop long commentaire, dindon nous sommes, à nous lors des prochaines élections de trouver les personnalités capables de mettre en place une autre société plus égalitaire, équitable, respectant les droits et devoirs de chacun.
      Très cordialement
      Michel

  3. jjbey 20/03/2020 / 15h33

    Enfermés dans leurs certitudes, englués dans leurs principes du tout pour le capital, ils peuvent toujours battre leur coulpe que ça ne change rien au fait que la pandémie a trouvé un terrain fort démuni pur y résister du fait de leur politique.

  4. tatchou92 20/03/2020 / 17h03

    Tout à fait d’accord.
    Une crise me revient, la H1N1 de 2004.
    Il fallait vacciner la population, avec 2 vaccins différents, il fallait simplement adapter le dosage au patient un vaccin pour les adultes, seringue bleue l’autre orange pour les enfants et adultes, ayant une pathologie.
    Pour éviter tout incident, nous avions installé 2 barnums dans un gymnase avec gros affichage bleu et orange. Le Maire de la ville, m’avait confié la direction sanitaire du centre de vaccination. Je travaillais avec des médecins retraités volontaires, pour la rapide visite médicale et la prescription, accompagnée par les élèves infirmières de 3eme année de 2 instituts et leurs enseignants.
    Nous étions en hiver début de printemps.
    Nous ne manquions ni de matériel, ni de vaccins..
    Madame la Ministre de la Santé de l’époque avait vu large, très large, trop large sans doute…
    A la fin de la campagne des millions de vaccins inutilisés, des protections individuelles, (blouses, masques, gants) des cartons de liquide hydro-alcoolique, des compresses… J’espère qu’ils ont servi…
    Un beau gâchis. Combien l’addition ? Qui l’a réglée ? La Sécu ? Le Ministère ? Aujourd’hui, c’est l’inverse : les professionnels, qualifiés de héros… car en 1ère ligne manquent cruellement de protections individuelles élémentaires et de lits, de matériel de réanimation, demain ils risqueront de faire des choix douloureux qui ne respecteront pas le serment d’Hypocrate.
    Espérons ne pas être contaminés…
    Dernières précisions : les élèves de 1ère et 2ème années des IFSI avaient été mis en congé et ont ainsi glandé pendant toute la campagne…

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