C’était l’énergie propre du futur et la grande revanche des pétroliers : le recours au gaz naturel liquéfié (GNL) devait rendre plus écolos les moteurs de tous les camions européens.
Las ! une étude de l’ONG européenne Transport et Environnement vient de torpiller ce doux rêve (« Le Monde », 20/9).
Les poids lourds qui carburent au GNL étaient censés émettre 95 % de particules en moins que les diesels.
A l’arrivée, ils en émettent autant ! Ils étaient également présumés produire un tiers de moins des très toxiques oxydes d’azote. En fait, c’est cinq fois plus.
Autre tuile pour la lutte antipollution :
Sur les quais du métro parisien, l’air est encore plus irrespirable qu’on ne le pensait. Une autre enquête, menée cette fois par le CNRS et l’association Respire, montre que l’atmosphère y est saturée de particules fines.
A certains endroits, comme le quai du RER A à la station Gare-de-Lyon, les enquêteurs en ont dénombré jusqu’à 800 millions par mètre cube. Une vraie soupe !
La faute en revient d’abord au freinage des rames, qui soulève des nuages de poussière de métal ou d’autres composants nauséabonds. Un casse-tête de plus à résoudre pour les experts de la RATP.
Ils peuvent toujours tenter de faire rouler le métro au GNL…
Article non signé. Le Canard enchaîné. 25/09/2019
J’ai de la peine à comprendre ces chiffres ils sont en contradiction avec ce qu’on m’a appris en chimie: au plus un carburant est lourd au plus il contient de métaux lourds et de particules. Or en chimie rien ne se crée.
Bonjour Michel,
Que faut il vraiment croire ?
Le temps passe et les affirmations changent, comment alors s’y retrouver…
Bonne journée à vous ! 🙂