Revenons un instant sur ce fait divers.
Soyons bien d’accord, l’administrateur n’entend pas amnistier ceux par qui le scandale arrive. Nous ferons juste remarquer que les safaris meurtriers d’animaux de la faune sauvage (parfois même en voie d’extinction), est organisé sciemment avec la bénédiction d’états africains. C’est scandaleux nous vous l’accordons, mais il existe et nous ne pouvons à notre niveau que le dénoncer en espérant qu’un jour pas trop lointain, cela sera-t-il suivi d’effet.
D’autre part le simple fait de diffuser sur les réseaux sociaux des images ou des récits, engage plus qu’ils ne le pensent, leurs auteurs. Même si l’activité date d’un temps éloigné par rapport à la nouvelle vie ou les contacts qu’ils ont aujourd’hui, la résurgence de ces faits condamne de facto, selon un critère moratoire de quelques personnes bien ou mal intentionnées. Nous nous garderons bien de stigmatiser les comportements aussi bien des uns comme les autres et répéteront qu’il vaut mieux observer toutes réserves quant à l’utilisation des réseaux sociaux. MC
Des photos d’un couple gérant d’un supermarché, en pleine partie de chasse pendant un safari, ont déclenché les foudres des réseaux sociaux. Super U s’est désolidarisé de ces pratiques et a annoncé le départ du couple « avec effet immédiat ».
Leurs photos prises en compagnie d’animaux morts ont fait hurler les réseaux sociaux. Le couple Alboud gérait le magasin Super U de la ville de L’Abresle (Rhône). Ils ont été contraints de démissionner, mardi 9 juillet, face à la polémique.
La direction nationale de la chaîne de supermarchés a indiqué via un communiqué de presse publié sur les réseaux sociaux qu’elle condamnait fermement ces actions « en totale opposition avec les valeurs défendues par la coopérative U Enseigne […] même si elles relèvent d’activités privées ». L’enseigne annonce également le départ immédiat du couple avec « effet immédiat ». Officiellement le couple a présenté sa démission « face à la réprobation suscitée par ces agissements et l’émotion du public »
Adeline Malnis. Les Inrockuptibles. Titre original : « Après la publication de leurs photos de safari, des gérants de Super U démissionnent ». Source (extrait)
Chacun voit midi à sa porte, je le respecte.
Mais il va bien falloir faire un grand ménage tout azimut afin que la destruction de notre planète s’arrête…Je ne suis pas choquée sur le fond !
N’est-ce-pas en Chine que ce genre de procédé est en place, lorsqu’une personne ne répond pas au règlement elle est montré du doigt et perd ses avantages, voir condamné, c’est extrême mais efficace. Lorsqu’une société tourne mal, il faut bien mettre un peu d’ordre.
Tout ceci est de la responsabilité de l’être humain avant toute chose, de son comportement excessif alors qu’il s’attende à des répercussions car il me semble que la machine est en marche pour la grande lessive.
Encore une fois, ceci n’engage que moi et pardon si mes propos choquent certaines âmes.
Dans ce fait divers plusieurs postures sont en jeux.
En prenant exemple sur la moralité exercer en Chine, il faut prendre en compte les clauses morales attachées à une dictature, (même si la Chine a le « couvert » d’une démocratie).
Il en va de même dans tous les pays du monde dirigé selon cette doctrine se voulant faire plier et rentrer dans l’ordre les administrés et présenter au monde une vitrine idéalisée du pays.
Peut-être, trouverons-nous une exception dans le comportement purement morale exercée dans un pays comme le Japon.
En étendant un tout petit peu le fait divers à d’autres activités de l’être humain, nous pourrions discuter bien longtemps des travers de la modernisation, de l’urbanisation, de la déforestation, des cultures intensives, de l’emprise des religions, des croisières de voyage et des organisations d’itinéraires (de découvertes, de chasses, historiques !) de pays auparavant ultra sauvage ou ceux tant visités qu’il faut limiter le nombre d’estivants, quitte a créé des péages pour piétons (Venise entre autre).
D’autre part, lorsque tout est systématiquement montré, y compris les travers la plus monstrueux que l’être humain est capable de réaliser. La diffusion sur les réseaux sociaux ou dans les différents journaux télévisés, des monstruosités (exemple, les décapitations de Daesh, des images d’attentats sans aucun cache, des scènes de pillages, de viols, de guerre, qui sont portée à la connaissance de pratiquement tout le monde sans restriction. Il en est de même de certaines pratiques sexuelles largement commentées dans les revues féminines ou people, comme si, de ne pas les pratiquer vous étiez des demeurés, lorsque la civilité minimum n’est plus au rendez-vous, que chacun entend faire sa loi et vivre selon ses principes, nous pouvons constater que le monde est fou, certes, mais nous ne savons absolument pas comment le redresser.
Il y a certainement des solutions Françoise, mais hélas il faudrait un réel bouleversement des mentalités, une prise de conscience collective et ce n’est pas avec des « avancées » (même si elle est–était nécessaire pour une partie de la société) d’une posture telle que MeToo qui résoudra l’individualisme régnant.
Encore une fois, bien trop longue explication autour d’un fait divers, mais ce fait divers n’est que le résultat d’un certain nombre de causes qu’il faut analyser pour s’en sortir.
Avec tout mon respect
Vous souhaitant une bonne journée
Michel
Bonsoir Michel,
Comme je suis en accord avec vous « Il y a certainement des solutions Françoise, mais hélas il faudrait un réel bouleversement des mentalités, une prise de conscience collective et ce n’est pas avec des « avancées » (même si elle est–était nécessaire pour une partie de la société) d’une posture telle que MeToo qui résoudra l’individualisme régnant. »
Je sais que je peux paraitre extrême dans certains de mes commentaires Michel et heurter, mais il y a un tel bazar en France, en tout domaine que ce ne sont pas des mesurettes mise en place avec des attitudes de « faites ce que je vous dis mais pas ce que je fais » qui vont rétablir notre beau pays.
Je ne dis pas que la Chine est exemplaire, mais il faut avouer que cela fonctionne.
Pour cela il faut que nos dirigeants montre l’exemple !
Et là il y a déjà un souci…
A bientôt avec plaisir Michel !
Je ne pense pas que ce soit de la compétence de l’employeur de punir ces abrutis tueurs d’animaux sauvages. Le Parquet pouvait s’auto-saisir de l’affaire et la justice entrer en voie de condamnation, Celle-ci aurait suffit à justifier un licenciement.