Le bâtiments abritant la fondation Louis Vuitton

Nous avons déjà dit combien la structure de cet édifice est étonnante, surtout dans les travées du bois de Boulogne. Pourtant ce style de construction a tendance à se répandre en France comme dans le monde, l’exemple du bâtiment de confluence à Lyon et dans le même esprit.

Comme d’habitude ce genre d’œuvre architecturale moderne peut plaire ou déplaire. Toutefois à l’intérieur nous devons reconnaître que ce lieu est parfaitement adapté pour recevoir des expositions et que la visite de ces salles, les divers lieux de détente assurent une sorte de détachement de la rudesse de la vie courante. Autrement dit un lieu où il fait bon de flâner un temps

Comme d’habitude pour obtenir les photos en plus grand format, un clic sur une photo au hasard.

Juste une note peut-etre un rien desagréable au sujet de la « Fondation  » la fortune de Bernard Arnault – Voir LIEN


Collection privée, Photo MC, Reproduction strictement interdite, Appareil Sony Alpha, zoom 18/55, Paresoleil. — Temps très sombre et pluvieux.


8 réflexions sur “Le bâtiments abritant la fondation Louis Vuitton

  1. jjbey 20/06/2019 / 17:14

    Merci pour la visite

  2. Mariana Antoneag 20/06/2019 / 20:03

    Oh vos photos sont très jolies, merci de cette balade que je n’aurais pas pu faire autrement…

    • Libres jugements 20/06/2019 / 20:50

      Bonjour Mariana et merci pour vos différents commentaires.

      Je ne « post » pas d’articles sur ce blog pour me faire valoir, juste que je sais combien il est parfois difficile de faire le sacrifice financier pour se rendre à de telles expositions. Retraité et ayant un tout petit peu de liberté financière pour acquérir de nouvelles connaissances culturelles, j’entends en faire profiter via les reportages que je fais de nos pérégrinations, ceux qui ne peuvent se rendre dans ce genre d’événements.

      Bien à vous
      Michel

      • Mariana Antoneag 20/06/2019 / 21:32

        Oh, 🙂
        Merci beaucoup de ces efforts!
        J’apprécie beaucoup!
        Bien à vous également!

  3. fanfan la rêveuse 21/06/2019 / 07:03

    Un bâtiment que j’éviterai, trop moderne et froid à mon sens, j’aime la belle pierre et l’architecture d’antan. D’ailleurs, je me questionne régulièrement comment peut-on construire de tels bâtiments au coeur de notre beau Paris.
    Belle journée à vous Michel ! 🙂

    • Libres jugements 22/06/2019 / 12:21

      Il est fort possible que la réponse que je vais vous donner Françoise ne sois pas à l’unisson des clichés habituels.

      Il fut un temps fort ancien ou les bâtisses populaires s’étaient construites avec du torchis et comportaient rarement plus d’une pièce, des charpentes faites de troncs d’arbres et des couvertures de toit en roseau, genet, paille, etc. La relative solidité de ces constructions ne permettait pas l’élévation à des étages supérieurs.
      Vint les constructions faites à partir d’ossatures en bois permettaient, elles, de construire des étages. Dans l’entrelacs des bardages ont introduisaient des matériaux tels que torchis mais aussi des briques ou des pierres. A l’intérieur de ces constructions, il était possible de créer différentes pièces par des cloisons. La charpente des toitures pouvaient déjà, outres les « anciens » matériaux, recevoir des matériaux tels que les Lauzes, ou les ardoises.
      Autres avancées dans la technique de la construction des murs, dans différents lieux de pays était utilisé les pierres des gisements locaux que l’on avait appris à tailler et transporter. Dans le même temps fut utilisé des liants – plâtre et/ou ciment – permettant à n’importe qui un peu habile de construire sa maison dans le lieu qui lui convenait. Les charpentes de plus en plus étudiées, pouvaient recevoir différents matériaux … La construction des cathédrales sortant du style roman devinrent gothiques allégeant les structure permettant à la lumière d’entrée dans les lieux de culte au Moyen Âge apporta des solutions de construction.
      Au travers les âges les constructions évoluèrent fortement aider par la connaissance de la résistance des matériaux, l’utilisation du ciment, de la brique, et divers matériaux plus ou moins travaillés
      Avec le développement industriel mi 19e siècle et la nécessité de construire d’immense « hangar » -usines-bâtiments- conçus avec comme base de nouveaux matériaux issues des fonderies, des poutrelles en acier, puis dans le 1er quart du 20e siècle vint l’utilisation de béton armé rigidifiant les structures, permettant grâce à l’évolution et recherches technologique différentes audaces techniques. Enfin à partir de la moitié du 20e siècle des envolées architecturales, dont un des maîtres fut l’initiateur de la ville nouvelle de Brasilia – Le Corbusier, Oscar Niemeyer, etc..
      Nous n’oublierons pas entre-temps, que la tour Eiffel et ses poutrelles en fonte d’acier fut amplement décrié tant durant la construction que lors de l’inauguration en 1900 de l’exposition universelle de Paris, à tel point que des pétitions circulaient pour qu’elle fut démontée dès la fin de l’exposition.
      Qui aujourd’hui voudrait démonter les cathédrales, les châteaux forts et les châteaux renaissances (pourtant considéré comme extravagant à l’époque tel que Chambord, Vaux le Viconte, etc.) la tour Eiffel, la chapelle de Ronchamp (Haute-Saône – Le Corbusier), les structures des halles « Baltard », etc.…
      Et pour terminer, Beaubourg – Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou … cette usine à gaz disait les parisiens en référence aux tuyaux peints de différentes couleurs présents à l’extérieur du bâtiment. On peut être d’accord ou pas sur cette construction et le choix du lieu, cœur historique parisien, encore faut-il savoir quelles ont été les contingences exigées aux architectes pour leur création de ce musée. Les contingences exigeaient d’ « avoir des plateaux les plus larges et longs possibles sans aucune entrave à la vision d’un bout à l’autre ». Prisonnier de cette exigence ne restait qu’une solution mettre toutes les nécessités utilitaires à l’extérieur des plateaux, les différents escaliers, des ascenseurs, des gaines diverses, de chauffage, aération, eau, électricité, évacuations diverses, etc. Voilà pourquoi ces éléments « servant » de décoration extérieur, ont été peints de différentes couleurs.
      En conclusion, ce que nous pouvons juger aujourd’hui d’une laideur absolue sera peut-être – et je dis bien peut-être, car je n’ai pas, loin de là, la vérité absolue, des éléments intégrés dans les paysages urbains de demain. Notons par exemple qu’aujourd’hui bien peu de gens trouvent à redire à Beaubourg ou aux constructions de la nouvelle bibliothèque nationale, de l’Opéra Bastille, l’Arche de la défense, le musée des arts primitifs pas plus qu’à la pyramide de Pei au Louvre.

      C’est vrai Françoise que ma vision personnelle des « constructions » a été fortement influencée par les différentes études artistiques du temps de ma jeunesse, par contre je ne souhaite pas que dans mon propos vous perceviez une quelconque façon de vouloir imposer une vision.

      Très amicalement
      Michel

      • fanfan la rêveuse 24/06/2019 / 09:11

        Chacun voit midi à sa porte disait ma grand-mère, personnellement je n’apprécie pas le centre Pompidou, la pyramide du Louvre, l’arche de la défense, la cour du palais royal.
        Bonne journée Michel ! 🙂

        • Libres jugements 24/06/2019 / 11:13

          Bonjour Françoise,
          En décrivant la longue évolution de la construction à travers les siècles, je n’entendais absolument pas convaincre quiconque et faire aimer les différentes découvertes et audaces des constructions contemporaines qui dans quelques générations, deviendront des évidences dans le paysage urbain ou rural. Ce sont des évolutions sujettes à cautions négatives pour les uns, positives pour d’autres. Nous pouvons déplorer la laideur des pylônes supportant le transport de l’électricité à haute tension, les éoliennes, les fermes de panneaux solaires, tout comme certain château d’eau, mais ces éléments de notre paysage ont leur nécessité.
          Ne doutons pas non plus qu’en son temps ce qui représentait les nouvelles constructions, ont défrayé la chronique, ils eurent leurs partisans comme leurs détracteurs.

          Reste que le goût et les couleurs appartiennent à l’avis de chacun, comme vous le dîtes si bien Françoise.
          En vous souhaitant une excellente journée

          Michel

Les commentaires sont fermés.