Combien coutent cet armement et ses campagnes militaires ?
En 2018, la France de Macron a dépassé la Russie de Poutine en matière de dépenses militaires. C’est ce que montre le rapport annuel de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), rendu public ce lundi 29 avril 2019.
Dans une ambiance générale où les galonnés de tous les pays obtiennent quasiment tout ce qu’ils réclament aux politiques, les Etats-Unis font un carton : 649 milliards de dollars (4,6 % de mieux en un an) consacrés par Trump à soigner les militaires, soit autant que les huit autres pays les plus dépensiers.
Suivent la Chine, l’Arabie saoudite (en partie avec l’achat d’armes françaises), l’Inde et la France. Outre la Russie, le Royaume-Uni et même le Japon sont derrière nous.
Selon les experts, cette grande victoire militaire française s’explique notamment par la multiplication des opérations menées tous azimuts par nos troupes : « Barkhane » au Sahel, « Chammal » au Levant et « Sentinelle » chez nous.
Pas question de relâcher l’effort : Emmanuel Macron a annoncé l’an dernier son intention de faire passer les gâteries aux armées de 1,77 % du PIB aujourd’hui (soit plus de la moitié du déficit budgétaire) à 2 % en 2025.
Et, pour les hôpitaux, ce sera combien ?
Articles signés des initiales A.G. Le Canard enchaîné. 30/04/2019
bonjour comment allons nous faire?
Bonjour,
Pardonnez ma première réaction à la lecture de votre commentaire qui m’a tout de suite fait penser à une simple réponse : mais en allant voter chère amie …
je sais bien que c’est pas gentil de se moquer et surtout indigne d’une réponse concrète.
Pour répondre sérieusement à votre question, c’est bien une option sociétale dont il s’agit.
Lorsqu’un gouvernement entend privilégier le financement de son armée (2% du PIB « 35,9 Milliards d’€ », plus que l’éducation, le système de soin, etc. – 1,7 milliard d’euros loi de programmation 2019-2025) à des fins d’utilisation géopolitique et de pseudo moralisation internationale, pour également conserver quelques privilèges à certains capitaines d’industrie dans des pays en voie de modernisation ayant le souci de se réapproprier, soit les énergies fossiles de son sol (pétrole, uranium, terres rares) soit permettre une agriculture intensive à des prix défiants toute concurrence sans pour autant que les autochtones en profitent, ou encore pour rentabiliser son investissement sa production de matériel militaire, nous pensons que les priorité ne sont pas en faveur de la population française, quant au plus démunis, les handicapés, les indigents, les chômeurs, les salariès incapable avec leur paie de pouvoir se loger , J’arrete là y a vraiment trop de misereux en france, alors parler du budget alloué aux militaires et leurs actions …
En espérant que vous pardonnerez cet instant d’ironie, en vous souhaitant une bonne journée.
Michel
Bonjour Michel, c’est la même crainte que j’ai mais pourtant TOUS nous trahissent …
Vous parlez clair et de façon logique..
Qui pourra nous sortir de là ?
N’est-ce pas trop tard ?
Je respecte l’opinion des autres donc je n’ai pas été fâchée 🙂
Re bonjour à vous,
Nous échangeons depuis quelques temps et je vous en remercie, tous les échanges apportent à réflexion et sont utiles.
Pour répondre à vos deux questions : « qui pourra nous sortir de la ? », je vous avouerai bien humblement ne pas connaître celle ou celui la dans les personnages qui gravitent au sein d’aucune des assemblées actuelles. Il faut dire que même si Je les ai combattus sur certains points dans une jeunesse hélas passée, le général De Gaulle et Mitterrand avaient une autre stature que les grosses tronches sorties de l’ENA ou de polytechnique actuelle.
Quant à votre deuxième question « n’est-ce pas trop tard » je vous répondrai par une pirouette: « Il n’est jamais trop tard pour bien faire » mais je mettrai un grand bémol à ce dicton dans la mesure où il faudrait déjà être conscient que l’empreinte mercantile et son cousin le consumérisme internationalisé sont si prégnant dans notre société, poussés par les grands argentiers, financiers, banquiers, actionnaires, boursicoteurs, dirigeants en sous-main les états, pose la question de « trouver » une autre forme de société en « rabotant » la domination de la finance … Oui mais quel type de société, alors que toutes les formes ont été exploité dans le monde, avec toujours quelques avancées mais (aussi) énormément de défauts.
Finalement les rares sociétés primitives vivants dans des endroits absolument désertiques sans lien avec tout le « monde » contemporain et ne possédant pas ce que nous appelons « le bien-être industrialisée, sanitaire et technologique » sont peut-être les plus heureux.
Très cordialement
Michel
Tous nous auraient trahis?
Ceux qui ont mis la sécurité sociale en place, nationalisé les grandes entreprises comme EDF, charbonnage, Renault…….Véritables terreurs du capitalisme n’ont jamais trahi.
Si le PC faisait 20% on n’en serait pas là.
Alors l’occasion est belle pour lui redonner de la vigueur en ce temps d’élections européennes. C’est à Ian Brossat et son équipe que vous devrez que la concurrence entre salariés sera terminée, que le SMIC sera partout le même… entre autres, je ne détaille pas sur le rôle capital de la Banque européenne réorientée vers la satisfaction des besoins et l’investissement lourd pour la préservation de la planète ni sur… voir le programme.
Bonjour Jean-Jacques,
Pour avoir lu plusieurs programmes, les avoirs analysés consciencieusement, c’est vrai que le programme de Ian Brossat me semble plus près de la réalité qu’il faudrait atteindre.
Très amicalement
Michel
Changer de société n’est pas impossible.
La science donne des pistes et beaucoup de gens y sont prêts (le mouvement des gilets jaunes l’a montré même si cette émergence est sa seule victoire) mais c’est un grande aventure dans laquelle celui qui se lance est seul contre le capitalisme, le conservatisme, le j’menfoutisme, l’obscurantisme et quelques autres qui se terminent par isme.
La France dans une moindre mesure l’a déjà fait…mais il a fallu en passer par les sacrifices, le doute…Et la mémoire en est restée marquée. La peur, la défiance nous ralentit alors même que le nombre joue pour la justice…
Reste à trouver celui ou celle…qui aura les mots, les ressources pour faire passer outre.