Facebook a tué !

Mea culpa de Facebook sur le génocide des Rohingyas 

Facebook le reconnaît, souligne Bloomberg : oui, “son réseau a été utilisé pour attiser la violence en Birmanie, car il a permis à des groupes organisés de mettre en œuvre des attentats sectaires contre les Rohingyas, minorité musulmane du pays”. Et, oui, indique le réseau social dans un communiqué diffusé le 5 novembre, “avant cette année, nous n’avons pas fait assez pour empêcher que notre plateforme ne serve à envenimer les divisions et à provoquer des violences physiques. Nous admettons que nous pouvons et devons faire plus”.

Ces déclarations accompagnent la publication des résultats d’une enquête commandée par Facebook lui-même, à la suite des accusations formulées notamment par des militants et par les Nations unies. À partir de 2017, au moins 10.000 Rohingyas ont été massacrés en Birmanie, et quelque 700 000 ont été contraints de fuir le pays.

Au-delà de ses conclusions, le rapport, réalisé par l’ONG indépendante Business for Social Responsibility (BSR), adresse des recommandations en matière de charte et de modération des contenus, notamment en prévision des législatives birmanes de 2020.

Ces élections “vont sûrement cristalliser les discours haineux, les actes de harcèlement, la désinformation, l’incitation à la violence, entre autres actions visant à saper le processus politique”, prévient BSR.


Courrier International – Publié le 07/11/2018 – Source


 

5 réflexions sur “Facebook a tué !

  1. fanfan la rêveuse 09/11/2018 / 7h16

    Bonjour Michel,
    Facebook entre autres, car il est une réalité, internet est une arme qui peut s’avérer destructive. Ce système de communication permettant de se sentir en sécurité derrière son écran, le côté sombre d’une personne pouvant alors faire surface.
    Devant l’ampleur du réseau, le peu de personnel qui est attribué à cette surveillance, il est alors bien difficile d’arrêter ces actions. Comme souvent l’Homme crée mais ne gère pas…
    A vrai dire il n’y a pas à gérer, nous devrions tous connaître les limites d’un comportement.
    Bonne journée Michel !

    • Libres jugements 09/11/2018 / 12h02

      Facebook comme tout ce qui se passe sur les réseaux, peuvent être tout aussi bien l’objet d’autocensure par les émetteurs utilisant ces réseaux numériques.

      il faut bien évidemment condamner les dérives qui s’y trouvent et les tribunaux doivent exercer leur droit à cet effet. Quant à dire Françoise « qu’il y peu de personnes « attribué » à la surveillance », permettez-moi d’avoir un gros doute tant les systèmes des « grandes oreilles » (écoutes) munies d’un certain nombre de logiciels basés sur la détection de certains mots, est hyper réactif.
      Reste que dans le même temps sur le fond même, la censure brutale sans filtre ne peut que correspondre à l’exercice dictatoriale d’une entreprise, d’un gouvernement, d’un État,… ou d’une personne un « hackeur » abusant d’un pouvoir ou au nom d’une association de malfaiteurs (là encore susceptible de faire l’objet de poursuites judiciaires).

      Cordialement

      Michel

      • fanfan la rêveuse 09/11/2018 / 16h35

        J’avais visionné une émission, je ne sais plus laquelle, voila déjà bien longtemps, il n’y a qu’une dizaine de personnes (cyberpatrouilles) qui veillent sur le web. Totalement ridicule, comment voulez vous que si peu de personnels puissent éradiquer les multiples soucis qui naissent sur le web.
        Pour le reste je ne connais pas plus le sujet, donc je vais m’abstenir de commenter.
        Bonne fin de journée à vous !
        🙂

        • Libres jugements 09/11/2018 / 16h47

          Comme vous Françoise je suis bien incapable de dire ce qu’il en est aujourd’hui.
          Sauf qu’à une certaine époque nous avions une relation amicale avec une personne (un gradé militaire) qui dans son rôle de chef d’une unitée militaire chargée des écoutes des communications dans un coin de l’Oise du suivi des réseaux sociaux (il y a près de 20 ans, bien que peu utilisée à l’époque, mais existaient déjà) sur un des postes militaires réparties dans l’Hexagone.
          Nous n’avions pas visité l’endroit spécifique (en région parisienne) mais une grande partie des galeries souterraines.
          Je peux donc vous assurer que déjà à l’époque et bien qu’embryonnaire il était possible d’écouter et de traiter un nombre impressionnant d’informations. Le déclencheur était des mots clés éveillant alors une serie de mesures, mises de côté, une battent d’analyses plus détaillées à la fois sur l’expéditeur comme sur les personnes s’étant connectés sur ces propos.

          Avec l’évolution des ordinateurs, d’échanges dans le cadre de l’OTAN, Il semble possible de croire que l’évolution de ses analyses ont été grandement amélioré.
          Enfin écoutons les actualités et les arrestations grâce aux écoutes, d’individus pets a des actions contre le Président.

          Une bonne soirée

          Michel

          • fanfan la rêveuse 09/11/2018 / 17h40

            D’accord Michel je vous remercie pour ce partage qui me fait évoluer dans mes connaissances.
            Merci à vous aussi 🙂

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