Mardi 6 novembre dans la soirée, les États-Unis auront sans doute un élément de réponse à la question que se posent nombre de leurs concitoyens, majoritairement démocrates. Donald Trump n’a-t-il été, il y a deux ans, que le produit accidentel de circonstances. Ou bien incarne-t-il au contraire le virage nationaliste d’une Amérique oublieuse de ses devoirs de grande puissance, obnubilée par la défense égoïste, coûte que coûte, de ses intérêts ?
Comme toujours pour un scrutin atomisé en des dizaines de courses singulières, où les questions internationales sont absentes, la prudence s’imposera lorsque l’on voudra en tirer des leçons. Il n’empêche. Si le champ de bataille du Sénat est outrageusement favorable aux républicains par le hasard du renouvellement partiel de cette année, une poussée démocrate à la Chambre des représentants, accompagnée par la conquête de postes de gouverneur et de législatures d’État signifierait que le débat n’est sans doute pas clos entre deux visions d’un destin américain : celle de Donald Trump, mercantile et brutale, et celle qui fut longtemps partagée par les modérés des deux camps, respectueuse de ses alliés et d’idéaux en partage, au-delà d’errements passés.
On le voit, rarement scrutin intermédiaire a eu autant à dire au monde. À commencer par les plus vieux alliés des États-Unis : les Européens. L’attente du résultat des midterms est à la mesure du fossé que Donald Trump a creusé en moins de deux ans d’égocentrisme désinvolte, obsédé par une vision étroitement comptable des équilibres transatlantiques.
Éditorial Le Monde du 06 Nov. 2018 – Titre original : « États-Unis : Un scrutin de mi-mandat lourd d’enseignements » – Source (Extrait)
Une analyse très française de la situation, nous qui par contre, restons immuablement donneurs de leçons démocratiques sans avoir ni les moyens de les appliquer ni d’ailleurs la volonté à tous les échelons.
Est-ce pour autant qu’il ne faut jamais rien dire, jamais s’opposer, jamais présenter/proposer d’étudier/analyser d’éventuelles solutions ?
N’est-ce pas une réalité que Trump est un nationaliste pur et dur ?
N’est-ce pas la vérité que la démocratie est dévoyée dans ce pays ?
Interdire de donner un avis n’est-ce pas une récession des libertés ?
Juste des questionnements. Comme d’habitude, absolument pas des certitudes
Cordialement
Michel
Bien sur! C’est la raison pour laquelle j’exprimais aussi mon avis.
Je suis tout à fait d’accord pour dire que Trump est nationaliste mais les crises économique et migratoire et ses réponses controversées n’ont pas commencées avec Trump…
Le sujet devient simplement plus brûlant et tous les pays occidentaux balbutient des solutions parfois trop molles ou trop radicales?. Je n’approuve pas sa position personnellement mais je n’oublie pas (surtout en ces jours où nous commémorons) que les américains ont souvent pris des décisions lorsque les européens étaient embourbés dans leurs tergiversations pleutres et inopérantes et que…
il faudrait m’expliquer (sur la base de quelques connaissances que j’ai en droit constitutionnel) en quoi les États-Unis sont moins démocratiques que la France.
Un sursaut démocratique aux USA; Et en France, quand ?
https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-07-novembre-2018?fbclid=IwAR1RwIaM4-c8bQZLbuXE29eoQtXv_N1NzrNqCJCqx_S0nPjMv8Un5DYAT2w
Agréable journée, compagnon ardéchois
Grand merci l’ami pour cette invitation à passer une agréable journée ardéchoise … journée qui malheureusement est bien pluvieuse en plein « phénomène » cévenol.
Toutefois sous peu une image prise au-dessus de VILLEFORT (limite de la Lozère, Gard et Ardèche), exactement au « col de TRIBES » devrait ravir les amoureux de la nature sauvage Lozèroise …
Bonne journée
cordialement
Michel