Renoncement aux soins

Les inégalités en matière d’accès aux soins ont la peau dure.

Ainsi, selon un sondage CSA réalisé pour Cofidis et publié mardi 9 octobre par Le Parisien-Aujourd’hui en France, à la question « au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé de renoncer à vous faire soigner ? », trois personnes sur dix ont déclaré « oui ».

  • chez les ouvriers
  • 41 % de renoncement,
    • dont 36 % pour les moins de 35 ans.

À l’inverse, ont répondu non :

  • cadres et professions libérales,
    • Dont 78 % des retraités
    • Dont 73 % des 35 ans et plus

Ce renoncement aux soins est dû dans plus de la moitié des cas (51 %) à un reste à charge « trop élevé ». C’est la réponse la plus donnée parmi plusieurs possibles, devant le manque de moyens pour avancer les honoraires ou les dépassements (38 %) et une « couverture mutuelle » insuffisante (29 %). Les soins dentaires sont les plus cités (67 %) par les personnes ayant renoncé à se faire soigner, devant les soins d’optique (34 %) et les actes pratiqués par des médecins spécialistes (16 %).

3 réflexions sur “Renoncement aux soins

  1. fanfan la rêveuse 16/10/2018 / 18h43

    Hélas…encore un triste constat…

  2. tatchou92 16/10/2018 / 21h47

    Amers constats
    • pas toujours facile de trouver un praticien conventionné, sans dépassement d’honoraires,
    • pas facile non plus de trouver une mutuelle, une prévoyance, qui ne vous vire pas si vous coûtez trop cher.
    • pas facile dans ce cas de se re-mutualiser sans coup de bambou,
    • pas facile avec les petites retraites, et les fins de mois le 15 ou 20; Idem pour les jeunes qui galèrent !

  3. jjbey 16/10/2018 / 22h34

    En 1945 on mettait en place la sécurité sociale qui devait permettre à tout un chacun de ne pas subir les aléas nés de la maladie, du chômage, de la famille, de la vieillesse. Chacun cotisant en fonction de ses moyens et recevant en fonction de ses besoins. Avancée sociale majeure qui est remise en cause dès sa naissance par le capitalisme d’où ses imperfections qui s’accentuent de nos jours et qui écartent une partie de la population de l’accès aux soins.

    Ambroise Croizat doit se retourner dans sa tombe.

Les commentaires sont fermés.