USA : « La kavastrophe »

Trois semaines de débats intenses et de révélations aux Etats-Unis n’auront pas suffi à éviter la nomination du juge Brett Kavanaugh à la Cour suprême des Etats-Unis. Il a finalement été confirmée, en dépit des accusations d’agression sexuelle dont il fait l’objet.

Cette confirmation, qui met désormais en minorité les “progressistes” au sein du dernier rempart que constitue cette institution américaine, est une victoire sans appel pour Donald Trump, à quelques semaines des élections de mi-mandat.

Avec cinq représentants sur neuf, l’aile conservatrice a mis la main sur l’un des leviers de contrôle les plus importants aux Etats-Unis, et des conséquences sont à prévoir sur plusieurs sujets aussi sensibles que la parité homme-femme, l’immigration, les droits des homosexuels ou encore le financement des campagnes politiques. […]

[…] Trump, […] colle une sacrée danse au Parti démocrate et se place désormais en position de force, avec une économie en pleine forme et un chômage au plus bas depuis près de cinquante ans (3,7 % un chiffre jamais vu depuis 1969). Avec un succès possible et à redouter des Républicains aux élections de mi-mandat, c’est un Trump renforcé qui va se trouver à la tête de l’Amérique.[…]


Pierre Siankowski – Les Inrocks – titre original : « Kavanaugh Homme clé de Trump » –Source (Extrait)


 

3 réflexions sur “USA : « La kavastrophe »

  1. bernarddominik 13/10/2018 / 10h45

    La nomination de Kavanaugh est regrettable, mais les accusations remontent à 36 ans quand Kavanaugh avait 17 ans, et comme dans toute accusation, il faut avoir des faits précis à reprocher, et aprés tant de temps l’accusation a du mal à préciser dates et lieux. On peut légitimement se poser la question sur le caractère circonstancié de ces accusations. Je me rappelle cette avocate de mon ex épouse condamnée pour avoir incité des femmes qui divorçaient à accuser leur mari d’attouchement sur leurs enfants. Heureusement pour moi que mon fils a refusé de se laisser manipuler.

    • Libres jugements 13/10/2018 / 11h48

      Je veux bien entendre votre raisonnement Bernard.
      Reste qu’instruction il y a eut d’une part et d’autre part, sa nomination arrange ce Donald de comédie (et particulièrement dangereux), a la fois pour l’élection de mi mandat mais aussi, pour faire passer ses caprices en matières de lois et gouvernances souvent arbitraires.

  2. jjbey 13/10/2018 / 23h15

    La droite la plus réac est au pouvoir aux US. Cette dernière nomination place le pays sous la domination des courants de pensée les plus rétrogrades. Les créationnistes sont contents et moi aussi qui pensent que la terre a six milles ans et que les petits enfants naissent dans les choux……….. Pour autant il ne faut jamais condamner sans preuves et je trouve pitoyable la tentative d’incrimination effectuée à son encontre. Faits lointains, déclarations confuses de la victime……..

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