PMA : le Conseil d’État s’érige en censeur
C’est proprement invraisemblable […] la décision surprenante rendue […] par le Conseil d’État, énième rebondissement sur le chemin d’une procréation médicalement assistée (PMA) ouverte à toutes.
Conseil d’un couple de lesbiennes dont l’une est affectée par une infertilité pathologique, Me Mécary avait déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour vérifier si le refus de PMA opposé à ses clientes par le CHU de Toulouse en avril n’était pas discriminatoire.
Réponse : non.
« La différence de traitement entre les couples » hétérosexuels ou homosexuels « n’est pas contraire au principe d’égalité », tranche la plus haute juridiction administrative, qui précise même : « Le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que législateur règle de façon différente des situations différentes ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général. »
Une décision inique, sur le fond comme sur la forme, pour Caroline Mécary. « Normalement, le Conseil d’État ne joue qu’un rôle de filtre, avant transmission au Conseil constitutionnel, explique l’avocate. Il vérifie si la question est sérieuse, si elle n’a pas déjà été posée, et si elle correspond bien à une loi. C’est le cas. Et pourtant, le Conseil d’État s’est arrogé le droit de décider tout seul, dans son coin. Il a outrepassé ses pouvoirs et s’est érigé en censeur ».
Bien évidemment c’est par contre une décision accueillie avec joie par les opposants à la PMA pour toutes. […]
Depuis 2015, la PMA pour toutes a été soutenue par le Haut Conseil à l’égalité, le Défenseur des droits, le Comité d’éthique… […]
Maintenant c’est aux responsables politiques désormais de prendre leurs responsabilités !
Alexandre Fache – Titre original : Ils n’ont pas honte !. PMA : le Conseil d’État s’érige en censeur – Source (Extrait)
La vraie question est celle ci: est ce que l’enfant est un droit? Dire qu’avoir un enfant est un droit c’est légitimer la possession d’un être humain et donc légitimer aussi l’esclavage.
La science est en train de développer un utérus artificiel qui permettra aux couples (mais pas seulement) stériles, en achetant ovocyte et spermatozoïde d’avoir un enfant de leur choix par sélection génétique.
Mais il existe une autre dérive en cours au Japon: les robots sexués à aspect humain, vous pourrez alors acheter la femme de vos rêves qui sera programmée pour réaliser tous vos fantasmes.
Ce sont les dérives de la pma et la gpa. Et elles sont en cours. C’est notre sociétés où la marchandisation de l’être humain et artificiel est en cours de légalisation
Bonjour Bernard,
Non, je ne vous suivrais certainement pas dans cette analyse que j’espère tout a fait personnelle (dans le sens ou il faut souhaiter que peu de gens le pense).
Il m’a peiné de lire : La vraie question est celle ci: est ce que l’enfant est un droit? Dire qu’avoir un enfant est un droit c’est légitimer la possession d’un être humain et donc légitimer aussi l’esclavage. La liberté de faire, de dire, de s’exprimer, d’agir selon le respect des autres certes mais en toutes liberté est essentiel et je ne vois nul esclavage dans le fait de concevoir un enfant.
Certes il y à-aura des dérives comme dans toutes recherches, des malfaisants ou des apprentis sorciers existent-existeront toujours … du moment qu’ils perçoivent une possibilité de gains financiers, voire pour bénéficier d’une médiatisation fussent-elles erronées.
Il ne s’agit pas de conception mais bien de possession. La conception c’est une faculté personnelle, comme tout don. Admettre que la science peut suppléer à ce qui n’a pas été prévu ou fait par la nature c’est bien ouvrir la porte aux dérives que j’ai citées. Avoir un enfant n’est pas un droit, pas plus que naître blanc plutôt que noir ou l’inverse. En confondant conception, un acte, avec le droit vous faites une confusion qui ouvre tous les droits permis par la faculté de la science, donc sans limite.
Je respecte votre position, permettez-moi d’avoir la mienne.
Certes je suis un cartésien et athée de surcroits (ce qui n’arrange rien je vous l’donne pile poil) mais cela explique que la PMA, La fécondation In Vitro, certains arrangement grace aux recherches biologiques avec les difficultés d’avoir un enfants pour un couple (Hétéro, Homo femme car pour les hommes il s’agirait de GPA et là je suis contre) sont dans mes convictions.
Mais je ne peux accepter l(idée que de vouloir un enfant ne serait pas un droit – droit qui confinerait avec une permission donc sans avoir la liberté individuelle de désirer procréer.
Maintenant si nous parlons dérives au jour fort ancien ou une personne a décidé d’échanger a manger pour des perles de pacotilles le troc donc la valeur d’échange à gangrené la société … fait-il parler d’interdire tous les progrès alors allons y et commençons … de nos jours par toute la robotique, etc.
J’aime les échanges qui précèdent.
Je pense que chacun et chacune de nous, quelles que soient nos orientations, a le droit légitime de vouloir donner la vie, non pas pour soi, non pas uniquement pour se faire plaisir, mais pour élever, éduquer, former, donner des valeurs, permettre à son enfant de s’épanouir, dans une famille aimante.
Ce n’est malheureusement pas vrai pour tous ceux qui naissent actuellement…
Enfin, compte tenu de l’ambiance actuelle dans nos pays dits civilisés, les futurs parents qui ne sont pas « dans le cadre », (France, fille ainée de l’Eglise..) bien que la loi sur le mariage ait heureusement apporté des avancées et des droits, prennent le risque de s’exposer ainsi que leur enfant à un mal vivre, à des souffrances morales psychologiques, pas toujours soutenables, dans la vie de chaque jour, à l’école, au boulot. Il faut être costaud pour résister, les enfants ne le sont pas…
Faisons avancer les mentalités dans l’intérêt de tous !!
Réfléchissons y, avant de donner la vie !