L’accord de libre-échange négocié entre le Canada et la Commission européenne au nom des 28 Etats membres de l’Union est entré en vigueur le 21 septembre 2017.
Cet accord commercial connu sous le sigle CETA est fondé sur une quasi-disparition des droits de douanes dans un contexte de concurrence mortifère.
Peu respectueux de la démocratie comme du verdict des peuples, la Commission et les pays membres de l’Union ont décidé qu’il n’y avait pas lieu d’attendre pour mettre en place l’accord de libre-échange négocié entre l’Europe et le Canada. « A une époque où l’on tend de plus en plus à imputer de nombreux maux de la planète aux échanges commerciaux, l’accord peut servir de modèle pour une coopération économique responsable entre les pays ».
Dans le « package » de cet accord de libre-échange « le bois, le sirop d’érable et les voitures exportées du Canada vers l’Europe, de même que le vinaigre italien, les machines allemandes et les fromages français exportés vers le Canada ne seront plus soumis à de lourds tarifs douaniers ».
Le Canada a obtenu dans le cadre de cet accord des contingents d’exportation de viande de bœuf et porc qui, sans être énormes, peuvent être utilisés par les transformateurs et la grande distribution pour faire chuter les cours en Europe. Le Canada est aussi, comme la France, un pays exportateur de blé tendre, de blé dur, de maïs et de colza.
Gérard Le Puill – Source
Bonjour Michel,
D’accord mais n’y a t’il pas un sérieux revers à la médaille qui nous attend ?
Cela risque effectivement de voir les cours s’effondrer et mettre nos agriculteurs entre autre, dans une situation délicate.
Cela est il positif pour notre pays ?
Il me semble que le Français n’est pas protectionniste.
Encore une fois l’avenir nous le dira mais j’avoue ne pas être sereine…La mondialisation nous a déjà prouver ses effets négatifs ultérieurement.
Pouvons nous faire autrement ?
Bonne journée Michel !
Comme tous les accords internationaux la perte de revenue sera pour les petits producteurs, les coopératives ou syndicats et petits propriétaires fonciers.
Dans le même temps le productivisme ne nous apporte que de dangereux échanges autant sanitaires que de conflits possibles à échéances
Pouvons-nous faire autrement … hélas je ne le pense pas aussi facilement car il s’agit bien d’une société capitaliste qui ne gère pas autrement que par ses revenus et l’humain n’en est que l’esclave.