2,1 millions d’emplois menacés

Ces cinq métiers voués à disparaître.

D’après une étude de l’Institut Sapiens, 2,1 millions d’emplois en France sont menacés par la digitalisation et la robotisation de l’économie, qui permet certes l’émergence de nouveaux métiers, mais aussi la disparition d’autres. La vague digitale et technologique « qui engloutira de nombreux emplois risque d’être socialement néfaste si elle n’est pas anticipée », note le rapport, qui cible cinq métiers « qui ont une forte probabilité de voir leur emploi disparaître dans les prochaines années. »

  • Employés de la banque et de l’assurance

La banque et les assurances ne comptent plus que 253 000 employés, contre 323 000 en 1986. « Elle risque, selon nos estimations, de n’en compter plus aucun d’ici 2038 à 2051, soit une véritable extinction prochaine et rapide », assure l’institut.

  • Secrétaires de bureau et de direction

« La diffusion et la massification de technologies bureautiques accessibles à tous ont en­traîné une baisse de 26 % des effectifs », estime le rapport.

  • Employés de comptabilité

Depuis 2004, « les effectifs ont diminué de près de 23 %, ce qui s’explique par le développement de logiciels destinés à la comptabilité. La tendance est depuis quelques années à l’externalisation du métier de comptable ».

  • Caissiers et employés de libre-service

Sous l’effet de la robotisation, les caisses automatiques se multiplient, ce qui fait inexorablement diminuer la masse salariale dans les supermarchés.

  • Manutentionnaires

La manutention, combinant des ouvriers qualifiés et non qualifiés, semble en voie de disparition : « depuis 1986, ses effectifs ont fondu de plus de 17% », indique le document, en raison notamment de l’émergence de robots manutentionnaires

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6 réflexions sur “2,1 millions d’emplois menacés

  1. bernarddominik 26/08/2018 / 17h31

    Une étude qui exagère.
    En ce qui me concerne, informaticien à la retraite depuis peu, je ne confierai jamais mon argent à une banque en ligne, il suffit de si peu pour la paralyser.
    Quant aux caisses automatiques il suffit de se rendre chez Auchan pour voir qu’il y a besoin de personnel malgré la théorie du système, les secrétaires de direction ne font plus de dactylo depuis 30 ans mais servent à décharger le cadre sup des petites choses et il y en aura toujours, quant aux manutentionnaires les robots les remplaceront aisément dans les entrepôts robotisés, pas dans les petits entrepôts?.

    Pour la comptabilité ça fait bien longtemps qu’elle est automatique et que toute la chaine logistique l’alimente sans intervention humaine. Mais face à un contrôleur fiscal, à un cadre sup, il faut bien un comptable pour expliquer telle provision ou tel placement ou tel achat, mais aussi un comptable pour trancher entre x possibilités. Pour eux le vrai risque est ailleurs: mon patron a délocalisé la comptabilité au Portugal

    • Libres jugements 26/08/2018 / 18h14

      Et bien Bernard je ne pourrais vous suivre sur le terrain de votre commentaire. Mon expérience et mon parcours de vie professionnelle dans l’industrie graphique me permet de contredire amplement votre analyse.
      Voilà tout simplement des pans entier de métiers (Compositeurs typo ou offset – toute la partie Photogravure, typo-offset-hélio et même sérigraphie, dans « la presse » et « le labeur » le cocher, les receveurs, les margeurs, etc … des métiers qui n’existent simplement plus de par l’avènement de l’informatique sans oublier toutes les chaines qu’offrait le procéder argentique devenu obsolète pour notamment « le photojournalisme ».
      Or ne serait-ce qu’en France étaient employé bon nombre de professionnels extrêmement qualifiés et que dire des industries papetière, des hauts fourneaux, de l’aciérie, des chaines de montages, j’en passe des centaines de ces professions qui n’existent plus et ne sont pas que la conséquence des délocalisations mais bien de l’avènement de la robotique et si l’article du Dauphiné ne parle que de « petits emplois manuels » qui dans un avenir proche seront remplacés, il n’est pas d’utilité de se voiler la face … a l’avenir il y aura bien plus de personnes sans emplois que de possibilités d’en trouver.
      Que va-t-il se passer … c’est bien là toute la question d’avenir des sociétés …

      Bien évidemment en toute cordialité
      Michel

  2. tatchou92 26/08/2018 / 19h11

    Ils s’en foutent ! nous sommes le Peuple, alors..ne l’oublions pas..

  3. bernarddominik 26/08/2018 / 20h49

    Oui pour tous ces métiers de l’imprimerie, mais il faut maintenant des spécialistes des logiciels de photocompositions pour faire la mise en page, l’ordinateur sait découper les photos, aligner les textes, détectet une page, ou un emplacement, plein, mais ne sait pas où les mettre, ne sait pas déyecter l’importance relative de telle photo ou tel texte. J’ai vu la disparition des perforatrices de cartes, des opérateurs supprimés par des robots et des ordonnanceurs, et effectivement ce sont des métiers disparus et ceux qui ne se sont pas reconvertis ont été mal. Mais s’il est probable que les banques auront moins d’agences, elles ont déjà reconverti leur personnel sur la relation clientèle, et je connais plein de personnes qui ont tout à fait compris le danger des banques en ligne (et vous aussi l’avez surement compris). Auchan Aubagne a mis en place un système sans caissière, pas plus de 5% de ses clients l’utilisent. En revanche grâce aux micro puces il faudra moins de caissières, c’est comme les bornes de commande macdonald, ça n’a pas tué le guichet.

  4. jjbey 27/08/2018 / 10h16

    L’avenir est à la suppression du travail concret et ceux qui ont vécu l’évolution informatique ne peuvent s’en étonner, on a même supprimé les garde-barrières à la SNCF, les programmeurs informatique n’existent pratiquement plus et les langages pour réaliser les logiciels sont de moins en moins enseignés. Oui la machine remplace bien l’homme pour créer les richesses et le fera de plus en plus dans tous les domaines.

    Le problème posé est moins celui du travail que celui des ressources pour vivre et accéder aux richesses créées.

    Développer la culture, les arts, le social, l’éducation sous toutes ses formes, la santé ……. sont des moyens pour occuper utilement ceux qui n’auront pas accès aux métiers directement producteurs de richesses.

    La question essentielle, elle l’est aussi aujourd’hui, sera de façon vitale la répartition des richesses et la réponse ne peut se faire qu’en remettant en cause le système capitaliste qui sévit aujourd’hui.

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