Audition de G. Collomb : les 7 phases

[Avant toute chose rappelons une nouvelle fois que le dénommé Alexandre Benalla a été chargé dès la campagne présidentielle de Macron de l’ordre et la sécurité, au plus près du candidat.

Quant à Gérard Collomb passant du PS au clan Macron, (a peine le temps de le dire), n’est qu’une anguille dans une mare au canard ou règne d’innombrables sangsues « En Marche ». MC]

1 – Une sanction prononcée par l’Élysée

A la question de savoir pourquoi le ministre de l’Intérieur n’a pas saisi l’IGPN dès le 2 mai, tout de suite après le déroulement des faits, mais le 19 juillet, M. Collomb répond, […]

  • J’ai considéré que l’affaire était « réglée » du moment où l’Élysée ayant décidé de sanctionner son employé en le mettant à l’écart quinze jours. (Sauf qu’il a continué a sévir malgré son interdiction d’exercer)

2 – Gérard Collomb joue les comiques

Gérard Collomb répondant a une question […] demandant s’il avait rencontré Emmanuel Macron ce week-end :

  • “Oui j’ai rencontré le président de la République. Avons-nous parlé des faits ?
  • Le moins possible !

S’attirant des remarques ironiques des parlementaires présents.

3 – Les « observateurs » sont couramment utilisés

Le ministre de l’Intérieur a estimé qu’il était « de nature relativement courante » que des observateurs assistent aux opérations des forces de l’ordre.

En revanche, il dit n’avoir constaté

  • “qu’a posteriori que les deux observateurs dont vous parlez [Alexandre Benalla et Vincent Crase] étaient présents sur les lieux, et s’étaient rendus de manière inopportune dans la salle de commandement où j’étais”.

4 – Il ne « connaissait pas » M. Benalla

Le ministre d’Etat a affirmé qu’il avait déjà rencontré Alexandre Benalla, mais qu’il ne le « connaissait pas ». Il explique d’ailleurs que lui-même l’a pris pour un policier : “[…].

  • J’ignorais sa qualité de conseiller du président”.

5 – Gérard Collomb rejette la faute sur le préfet de Paris

Lors de son audition, le ministre a rejeté la faute sur le préfet de police de Paris, Michel Delpuech. Il explique avoir appris mercredi que celui-ci avait « délivré une autorisation de port d’armes » à M. Benalla malgré les « avis défavorables des services » et des ministres de l’Intérieur.

6 – Sur les privilèges de M. Benalla

Le ministre a également répondu aux questions sur les raisons des étonnants privilèges dont M. Benalla a bénéficié à l’Elysée : voiture de police, avec des équipements dignes de hauts-fonctionnaires, etc. A ce sujet, il dit :

  • “Je ne suis pas en mesure de vous l’indiquer, mes services n’ont jamais équipé ce véhicule”.

7 – La colère de Michel Delpuech

Auditionné dans la foulée, le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, a déclaré : « Fondamentalement, ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinage malsain ». Il estime, comme Gérard Collomb, que ce n’était pas à lui de faire usage de l’article 40 du code de procédure pénal. Il dit aussi, concernant le matériel de police dont disposait M. Benalla, qu’« qu’aucune demande n’a pas faite auprès de la préfecture de police ». Il confirme que M. Benalla avait une arme le 1er mai alors qu’il n’en avait pas le droit.

La valise des c’est pas moi, c’est l’autre est la defense la plus hypocrite qui soit, reste que l’Emmanuel 1er pourtant aux premières loges, va comme d’autres de ces illustrent et anciens devanciers , passer au travers… Sauf si le peuple électeur sanctionne… celui qui devait être tout transparent. MC


Service Actu – Les Inrocks – Titre original : « Affaire Benalla : les 7 phrases à retenir de l’audition de Gérard Collomb » – Source (Extrait)


5 réflexions sur “Audition de G. Collomb : les 7 phases

  1. fanfan la rêveuse 24/07/2018 / 6h52

    Bonjour Michel,
    Saurons nous un jour la vérité totale, j’en doute.
    Cela laisse à penser que ces faits plus que contestables ont été simplement traité espérant que cela passe sous silence. Pas de chance !
    Voila une belle épine dans le pied pour Mr Macron…
    Bonne journée Michel !
    🙂

  2. jjbey 24/07/2018 / 23h42

    Dommage, l’anguille est un animal estimable. Le collomb c’est quoi?

  3. 15ansdemafia 01/08/2018 / 19h31

    Cette affaire n’est certainement que la partie visible d’un iceberg de pratiques d’apprentis barbouzes. Tous les présidents de la V ème République peuvent avoir utilisé des barbouzes, ou des sociétés privées (une grande société de consulting parisienne était il y a plus de vingt ans dirigée en toute impunité par des néo-nazis).
    Ce qui change avec les macronistes est que les supposés barbouzes sont des amateurs (des Pieds nickelés qui sont encore plus dangereux que de vrais barbouzes).

    Vouloir faire comme l’ancien monde sans en avoir les capacités.

    • Libre jugement 09/08/2018 / 11h27

      Bonjour, Nouveau venu dans les commentaires, vous avez sans doute omis de lire l’avis indiquant que les « postés » sont incorporés sans aucune censure sur ce blog (sauf ceux ayant caractère publicitaire, injurieux, d’incitations à la haine ou à des actes illicites).

      Dans la mesure ou vous indiquez en exemple une société de consultant et sous entendez certaines accointances avec des organisations extrémistes, nous nous devons de nous désolidariser de votre texte.
      Dans un de vos prochains commentaires, veillez a plus de vigilance, Vous en remerciant par avance

  4. 15ansdemafia 09/08/2018 / 11h47

    Je respecte votre position et je connais par ailleurs bien la loi. Je n’ai pas cité de société de consulting dans votre blog alors qu’elle est clairement indiquée dans le livre 15 ANS DE MAFIA, sans qu’aucune plainte nous soit revenue. Si il n’est pas possible de dire la vérité tout en restant dans la légalité, je ne vois pas l’utilité d’échanger des informations, ni d’un blog. Mais je respecte bien entendu.

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