Dans une sourde colère contre les multiples reformes, les Français rongent leurs freins d’autant que chômage, pouvoir d’achat et libertés qui se restreignent chaque mois, constituant l’augmentation des soucis que subit la grande majorité des salariés et retraités, alors que d’autres se complaisent dans un monde de plus en plus doré. MC
Rien n’y fait : les syndicats ont beau jouer l’union sacrée […] : les rangs des manifestations restent clairsemés. Dans le même temps, [diverses] réformes avancent […] Celle des retraites a été esquissée… et s’annonce explosive.
« Pour l’instant, le pays consent aux réformes. Il observe Macron pour savoir s’il va tenir ses promesses : remettre la France en marche, lui permettre de retrouver sa souveraineté », constate le politologue Stéphane Rozes, président de Cap (Conseil analyse et perspective).
[…] Un attentisme qu’il ne faut pas pour autant confondre avec une adhésion sans condition : « Les Français ne se sont pas convertis au libéralisme, mais après trente ans de chômage de masse, ils se disent qu’on ne peut plus se contenter de faire comme avant. C’est plus de la résignation que de l’acceptation », nuance Jérôme Fourquet, de l’Ifop.
Valérie Hacot – Le Parisien – Titre original : Réformes : «La France n’est pas apaisée» – Source (Extrait)
C’est la prospérité économique qui crée l’emploi, pas les primes et les lois. En l’absence de chiffre d’affaire, même avec prime à l’emploi ou exonération fiscale un patron ne va pas embaucher. Quant aux emplois aidés pour les associations, ils ne font que peser sur les charges, certes ils sont utiles, mais limités. Pour qu’il y aie prospérité il faut concevoir fabriquer et vendre. Or, à part la voiture, le luxe, et la nourriture, notre industrie est en panne. Je crois que tout le monde attend un miracle, mais ce n’est pas avec les 10 petits milliards de sa banque d’investissement que Macron va faire ce miracle. Alors il ne lui reste plus qu’à appliquer la recette américaine: créer plein de petits emplois dans les services, mais c’est ce qui a conduit les USA à la crise des subprimes, car les petits emplois, mal payés, ne permettent pas de rembourser les crédits. La France est un pays qui s’apauvrit, sauf ses milliardaires.
C’était prévisible après avoir tout fermé sur tout le territoire national, créé des déserts industriels,, là où il y avait emploi.. paternalisme aussi certes, et syndicalisme..
Aujourd’hui, c’est la désolation, et on ferme les écoles, les collèges, des villes et villages sans vie.
La création de richesses nous échappe.
Les usines sont « délocalisées » autrement dit s’en vont vers les pays européens les moins disant en matière sociale et de salaires. C’est l’Europe du capitalisme qui règne, pas celle des peuples.
En matière de transport c’est pire, il n’y aura certainement plus de chauffeurs routiers français dans peu de temps, les routiers roumains et autres polonais sont autorisés à circuler librement, dixit le parlement européen.
Adieu veaux, vaches, cochons….Il nous restera le tourisme….. et un peu d’agriculture….
C’est un certain Adolphe qui pretendait que la France c’est l’agriculture, peut-etre faudrait-il ajouter le tourisme et les Ephad …
Pas les Ephad car personne ne vivra assez vieux pour y avoir accès