Plus de la moitié des 810 000 jeunes inscrits sur la nouvelle plateforme d’accès à l’enseignement supérieur, Parcoursup, ont reçu entre mardi soir et mercredi matin au moins une réponse positive à leurs vœux de formation. Ils ont pu exulter, […].
Mais l’autre moitié reste sans proposition ferme. Sur liste d’attente, ils doivent patienter le temps qu’une partie des places occupées se libèrent.
Malgré la communication du gouvernement sur le sujet ces dernières semaines, des centaines de lycéens ont fait part de leur incompréhension, frustration ou colère sur les réseaux sociaux : « Comment peut-on recevoir un “oui” sur une demande, tout en étant en attente ? Moi pas comprendre », racontait ainsi Thomas, mardi soir, « 20e sur la liste d’attente pour entrer dans un IUT parisien de gestion des entreprises ». Mercredi, il n’était déjà plus que 15e, grâce à cinq places libérées. Avec une probabilité importante d’admission dans les prochains jours, vu son rang.
Certains pointent des incohérences, comme dans ces BTS de l’ouest de la France où des élèves à 10-11 de moyenne ont été acceptés, d’autres refusés alors qu’ils avaient 14-15 de moyenne, sur les mêmes vœux, dans le même lycée.
Peut-être un « effet boursier » puisque ceux-ci ont des places réservées ? Des parents et des professeurs ont beaucoup critiqué le « stress psychologique » occasionné aux jeunes lycéens « en attente ».
Mais malgré les propos « catastrophistes de certains, il n’y a pas eu “d’échec” de Parcoursup », estime le principal syndicat des proviseurs, le Snpden-Unsa, qui ne se satisfait pas pour autant du niveau initial de réponses positives, « parfois inférieur ou très inférieur à 50 % dans certaines zones géographiques et souvent générateur d’inquiétudes chez les élèves ».
[…] « Les témoignages de l’injustice de ce nouveau système se font de plus en plus nombreux. Pourtant, le ministère feint d’ignorer ces difficultés. » […]
Marie-Estelle Pech, Le Figaro –Titre original :« Parcoursup : l’incompréhension des familles » – Source (Extrait)
Bonjour Michel,
Parcoursup n’est qu’à ses balbutiements qu’il est déjà critiqué… Personnellement j’ai ma fille et ses amis qui cette année dépendent de celui-ci. Nous pouvons donc en parler. Il n’y a pas de souci, les choix ont été pris en considérations, effectivement pour certaines écoles, il y a attente. Il n’ y a rien de complexe à comprendre dans le fonctionnement de Parcoursup. Je me demande donc, si les professeurs ont bien expliqué aux jeunes comment cela fonctionne ou les jeunes ont ils étaient à l’écoute. Au fur et à mesure des choix des élèves des places se libèrent et d’autres pas. Nous avons compris que ces attributions ne sont pas que par les notes mais principalement par les commentaires des enseignants sur plusieurs années, ainsi un élève sérieux et persévérant à toute ces chances d’avoir sa ou ses demandes acceptés, mais il faut aussi que sa lettre de motivation soit persuasive.
C’est comme tout Michel, il faut remettre les choses à leur place, ma fille m’a expliqué clairement qu’elle était choquée de constater l’attitude de certains élèves, qui l’année du BAC se permettent de ne pas venir en cours et qui sont vu en ville, ou de venir mais dans un état de zombie (drogue), de sécher les interrogations et qui ont des notes catastrophiques, voir de dormir en cours ou d’utiliser les portables quand ce n’est pas faire le chahut…Pour pas mal de ceux-ci, les parents soutiennent leurs enfants et font des mots d’excuses…Je ne suis donc pas choqué de constater qu’ils n’ont pas de réponse positive à leurs voeux.
Pour en finir, laissons se mettre en place complètement Parcoursup, nous pourrons mieux faire son bilan dans 1 bon mois. Comme d’habitude ceci n’engage que moi Michel, ne voulant pas causer la zizanie en vos murs et respectant la vision de chacun.
Bonne journée à vous !
🙂
Coucou trop de demandes pas assez de places dans les universités, c’était pourtant à prévoir puisque le nombre de bacheliers augmentent, gouverner c’est prévoir….. ce qui est prévisible c’est le stress de ceux qui attendent! Amicalement MTH
Je ne voudrais pas être classé dans les pessimiste mais vois-tu, peut-être que ce malaise estudiantin n’est que la queue d’un problème de société plus large embrassant l’avenir de la population française.
J’attends une réponse a un échange d’avis avec une blogueuse avant de diffuser une proposition
Fraternellement
Michel C
Ce système semble pire que le dernier
Les profs ne disposent apparemment que de peu d’éléments, et de temps, n’ont pas le droit de classer ex-aequo. Beaucoup d’inquiétude chez les enfants des milieux populaires… et leurs parents.
Ma petite fille n’a pas obtenu son 1erchoix, l’an dernier, classée en 80ème position sur liste d’attente avec un bac S, mention très bien à plus de 17 et un super livret ! Elle a intégré une classe préparatoire dans un lycée « chic », mais la moitié des cours devait se dérouler dans une fac parisienne saccagée car occupée pendant plus d’un mois, partiels sabotés, annulés… mômes désespérés..
Heureusement, elle prépare parallèlement 2 licences, et bosse en permanence. Aujourd’hui, comme la majorité de ses condisciples, des facs occupées, elle ne connaît pas les dates des examens à passer, ni ne peut prendre d’engagement. Enorme gâchis pour les jeunes que les familles ne peuvent soutenir et qui espéraient bosser pour aider à financer leurs études.
Dans quelles conditions leur année sera-t-elle validée ? Y aura-t-il dépréciation , seront-ils tous classés exæquo, ceux qui bossent et ceux qui ne foutent rien ?
Bien sur, il faut énergiquement condamner parcours sup, comme toutes les réformes auxquelles nous assistons actuellement, et qui nous emmènent sur un terrain dangereux.
Donc te voila coincer entre tes conviction et tes sentiments pour un membres de la famile. Pas simple.
Pour info lire ceci sur le blog « Internaute » (en général plutôt du coté du gouvernement) http://www.linternaute.com/actualite/education/1427709-parcoursup-2018-combien-d-eleves-encore-en-attente-quelles-solutions/
qui au 25 mai donnait ces chiffres officiels : Le ministère de l’Education nationale a décidé d’être totalement transparent sur l’évolution du processus, en rendant publiques les statistiques au jour le jour (voir ici). Sur plus de 810 000 élèves concernés, il y a désormais 500 604 candidats « ayant reçu au moins une proposition d’admission ». Parmi eux, seulement 137 727 ont accepté définitivement une proposition, 5 849 ont « quitté » Parcoursup. Selon le ministère, les lycéens de terminale étant encore « en attente » d’une proposition concrète de formation post-bac sont encore 311 452. Le ministère indique encore que 25 580 terminales n’ont reçu que des réponses négatives. 4 513 candidats ont demandé une assistance personnalisée par le recteur de leur académie.