Les Français n’ont pas encore pris conscience de la réforme d’ampleur qui se prépare sur les retraites. [Décréter un système universel serait parfait s’il était basé sur une base de calcul pour une retraite « la plus avantageuses » hors c’est bien évidemment le contraire qui va se passer … l’ensemble du montant des retraites va baisser certes pas en mots, pas en apparence, mais dans les faits … et ce sera très grave. La volonté est bien de faire souscrire au plus grand nombre de salariés, des assurances-vie-retraite basées sur la bourse avec tous les risques qu’elle présente MC]
Pourtant, cette nouvelle réforme des retraites les concerne tous. À la rentrée, il s’attaquera à l’épineuse question des âges de départ, y compris pour les régimes spéciaux et catégories actives qui peuvent liquider leur retraite plus tôt.
Cinq points principaux.
- Le système actuel est complexe et illisible Ce ne sont pas 37, mais finalement 42 régimes différents de retraite qui ont été recensés par le HCRR! En 2017 […] D’où la nécessité, affichée par le président Macron, de refondre tous les régimes pour mettre en place un système universel. […]
- Le système est aujourd’hui inéquitable Par exemple, le veuvage est mieux pris en charge dans le public, où la pension de réversion est garantie, alors qu’elle est soumise dans le privé à des conditions de ressources et d’âge pour la retraite de base. À l’inverse, la maternité est mieux valorisée dans le privé, où deux enfants permettent de valider 16 trimestres, contre 4 dans le public.
- Le système freine la mobilité À carrière identique et rémunération égale (1,5 smic en fin de carrière), une personne qui passe 21 ans dans le privé d’abord, puis 20,5 ans dans la fonction publique, touche 1151 euros de retraite mensuelle, mais 1074 euros si elle a commencé par le public et finit par le privé. C’est l’impact de la règle de calcul de la pension sur les seuls six derniers mois de traitement dans le public, contre celle des 25 meilleures années dans le privé. Le changement d’activité peut aussi modifier l’acquisition des droits: un salarié qui a un tiers de sa rémunération via un statut d’autoentrepreneur validera un trimestre de moins par an.
- Certains régimes ont beaucoup de réserves Les régimes de retraite qui ont de généreuses réserves entendent bien les garder. Pas question de les mettre dans le pot commun d’un régime unifié! Les partenaires sociaux gestionnaires de l’Agirc-Arrco (retraite complémentaire de l’ensemble des salariés du privé) s’inquiètent déjà d’une spoliation éventuelle par l’État de leurs 60 milliards d’euros de réserves. De même pour les professions libérales (Cipav) et leurs 4,5 milliards d’euros de réserves.
- Les niveaux de cotisation sont aujourd’hui différents Dans le futur système promis par Emmanuel Macron, les pensions seront proportionnelles aux cotisations versées. L’idée est donc d’aligner les efforts contributifs de chacun. Or, si le taux de cotisation des agents publics tend à converger avec celui des salariés du privé (bien que leur assiette de cotisations exclue toujours les primes), les indépendants, eux, paient moins… […]
Marie-Cécile Renault, Le Figaro – Titre original : « Âge, niveau de cotisation, droits familiaux : la réforme des retraites va toucher tous les Français ». Source (Extrait)
Ce qui est inquiétant ce sont les relations troubles de Macron et Philippe avec Larry Fink le patron de blackrock un énorme fond de pensions américain adversaire farouche de notre système. De plus blackrock a su s’introduire auprés des hauts fonctionnaires de l’UE. Un article sur mediapart montre les relations troubles des états (Irlande Pologne France..) avec ce géant du capital américain qui voudrait bien s’arroger une part du gateau et qui a déjà les pieds dans le fleuron du cac40
Je vais certainement encore faire hurler mais je pense vraiment qu’il y a un vrai souci en la matière. Pourquoi tant de différents régimes ? Cela n’est pas juste et il est évident que cela ne peut pas aller. Je suis pour un régime de retraite identique pour tous. Je comprends aussi que ceux qui profitent de ces avantages ne veulent les perdre.
De mon avis, il est un autre souci qui n’est pas des moindre, le manque de travail et donc de cotisations permettant de régler les retraites.
Alors je comprends que pour se défaire de ce souci, il est indiqué de pousser la population à prendre des assurances retraites complémentaires, mais cela ne réglera pas le problème sur le fond. Encore une façon de détourner le souci…Et encore une fois, ceux qui gagnent les plus pourront se le permettre, agrandissant encore un peu plus la pauvreté pour une partie des personnes de notre société.
Avant de nous bourrer le crane d’un proposition de nivellement du régime-système des retraites, il serait souhaitable que soyons affranchie de la composition des différents type de cotisation et la répartition du montant des retraites … avant de crier haro sur le baudet …
Cherchons des infos et peut-être … PEUT-ÊTRE que les vrais raisons ne sont pas celles présentées de façon logiques … Mais sont-elles aussi logiques que cela?
Juste une question … en aucun cas je ne possède la réponse, mais vais la chercher ….
Quant aux assurances complémentaires contractées à titre privé elles sont adossées à la bourse et constatons le désastre financier infligé aux retraités de Grèce, victimes de a la chute des placements en bourses.
Bonne journée Françoise .
Il y aussi des gens qui font des efforts pour économiser pour leur retraite quand ils peuvent, et d’autres qui comptent sur la générosité publique, préférant dépenser à tout va dans des plaisirs de jeunesse…
Je suis né avec le système de retraite par répartition et suis de ceux qui considèrent cela comme une justice vis à vis des travailleuses et travailleurs ayant œuvré toute leur vie. Je prends se principe de répartition comme un droit accordé par les gestionnaires d’entreprises et de l’état en réciprocités des larges bénéfices qu’ils ont reçus de mon abnégation durant ma vie active dans leurs entreprises ou administration.
A aucun moment je n’ai grugé personne et durant ma vie professionnelle active ai eu des montant de prélèvements « sociaux » sur mes salaires à la hauteur à la fois de mes rentrées monétaires et me donnant accès à des possibilités de soins, d’aide aux familles et pour payer des pensions aux handicapé et des retraités âgés inactifs –à l’époque 65 ans ramené à 60 par Mitterrand.
Maintenant en retraite j’entends pouvoir vivre décemment d’une retraite payée par les actifs sous le mode de répartition. De plus à un moment j’ai pu contracter pendant 10 ans, sous la forme d’une assurance complémentaire alors au taux maximum de prélèvement (18 ou 19% de mémoire qui ponctionnait fortement mon salaire de cadre, mais c’était à la fois ma possibilité-volonté de l’époque et dans la certitude d’améliorer ma retraite future), un pécule indexé sur la bourse (avec tous les risques que cela comporte et les deux krach boursiers) qui selon les volontés du gouvernement serait « raboté » pour devenir « retraite universelle ».
Quant à se constituer une retraite veuillez regarder ce qui se passe aux USA par exemple avec les retraites par capitalisation …
Fraternellement