Après les reformes, les reformes, formes, formes …

Que croyez-vous qu’il advint après les premières ordonnances, un, deux décrets et trois quatre lois plus loin avant des ajouts et la préparation de nouvelles salves restructurant l’état, les collectivités locales, la représentation du peuple, ces élus qui de toutes façons ne pourront que suivre les « bonnes ondes » Elyséennes, la mises aux pas de la classe ouvrière devant rester dans son rôle de uniquement travailleur besogneux recevant de temps à autres quelques subsistes et enfin ne plus payer les retraités … à ne rien faire ….

Et la prochaine fois est : La réforme des retraites entre dans une nouvelle étape.

Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire chargé de ce chantier, doit rencontrer, au cours des deux prochaines semaines, les syndicats et le patronat pour en discuter – la CFDT étant la première organisation à être reçue, lundi 16 avril [ben oui la CFDT de tous temps a été tellement conciliante face au gouvernement avec les casses sociales, normal de s’entendre d’abord avec ce syndicat comme ça les autres syndicats –tout au moins les mineurs- aideront a faire accepter l(inacceptable au ouvriers].

[…] … à l’ordre du jour des discussions, […] il y a notamment le  » système cible « , c’est-à-dire […] la réforme a pour ambition d’aboutir à un « système universel »« chaque euro cotisé donnera les mêmes droits à tous ». Le chef de l’Etat l’a réaffirmé, dimanche soir, […] veut mettre fin à « l’injustice » induite par la prolifération de règles singulières, avec la « quarantaine » de caisses « qui cohabitent ». Son objectif est de construire « un système beaucoup plus transparent, équitable », dont les dispositions seront arrêtées après « concertation ». Il n’y aura « plus de régimes spéciaux », a-t-il confirmé, ceux-ci ayant « vocation à converger, à dix ans ».

« Le but est – que la loi – soit votée en 2019 », a complété E. Macron […]

…avec les « enjeux du système cible » sont avancés quelques-uns des points les plus cruciaux qui devront être tranchés à l’issue de la concertation. Par exemple celui, ultra-délicat, de l’effort demandé aux assurés et aux employeurs : actuellement, les contributions réglées ne sont pas du même niveau suivant que l’on travaille dans le public, dans le privé ou en tant qu’indépendant. Le document mentionne aussi, à titre de comparaison, les dispositifs « par capitalisation » qui sont à l’œuvre dans plusieurs pays étrangers – ce qui suggère que la France pourrait davantage s’ouvrir à ce type de système, dans lequel la personne met de l’argent de côté en vue de sa propre retraite. Un bémol, cependant : dimanche soir, M. Macron a rappelé son attachement au principe de répartition, qui prévaut aujourd’hui et dans lequel les cotisations versées servent à financer les pensions des retraités.

[…] « Plusieurs responsables syndicaux s’interrogent sur l’état d’esprit de l’exécutif, après les accrocs qui se sont produits sur la refonte de la formation professionnelle et de l’assurance-chômage – le gouvernement ayant pris beaucoup de distance avec les propositions des partenaires sociaux sur ces deux thématiques. Cela « n’augure pas d’une concertation fructueuse », appréhende Philippe Pihet (FO). […] Catherine Perret (CGT) redoute, elle, « que le projet n’ouvre la porte a la capitalisation – donc à un système plus injuste ». […]


Raphaëlle Besse Desmoulières, Le Monde – Titre original « La future réforme des retraites entre dans sa phase décisive » – Source (Extrait)


 

 

 

2 réflexions sur “Après les reformes, les reformes, formes, formes …

  1. tatchou92 18/04/2018 / 16h18

    Il s’agirait effectivement d’un enchainement logique, après la casse du code du travail, s’attaquer à tous les statuts, régimes spéciaux au nom de l’égalité.. mettre tous les salariés et tous les employeurs dans le même moule…casser la retraite par répartition, en finir avec la réversion, continuer à mettre à mal les complémentaires …avant de s’attaquer à la protection sociale. Les vœux de Monsieur Kessler vont être exaucés… merci qui…

  2. bernarddominik 18/04/2018 / 18h08

    La faillite des entreprises de capitalisation (Enron) et l’incertitude sur les taux dans le long terme rendent le système par capitalisation risqué et ses performances sont toujours au détriment de l’économie (pression sur les rendements à qui on demande plus pour compenser les secteurs en déficit).

    Uniformiser le système est surement plus juste, mais il faut que le système tienne compte des cas spécifiques: femmes (ou hommes) qui prennent un congé parental, métiers pénibles, métiers exposant à des risques spécifiques…ainsi que la réversion aux veuves ou veufs.

    Mais il est indéniable que notre ancien système était très corporatiste, et faire payer la retraite des uns par les autres ne pouvait qu’entrainer des tensions entre corps sociaux. Uniformiser les règles c’est plus républicain, rappelons nous que la royauté appuyait son pouvoir sur l’inégalité entre corps sociaux et lieux.

    Ce qui est à craindre c’est la baisse des cotisations patronales et donc des pensions de retraite, à moins que, comme l’Allemagne, il ne reporte l’âge de départ (70 ans en Allemagne)

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