Macron-SNCF, face à face

[…] Tous les responsables politiques le savent : les transports publics sont le système nerveux de l’économie. Mobilité des personnes et transport des marchandises, même si la route est souvent plus souple et plus efficace que le rail.

[Avant d’entamer la lecture de cet article il faut vous signaler que c’est la façon de voir les manifestations et les grèves du transport public au travers de la pensée de Monsieur Pascal Perri et que cette analyse « d’economiste » lui appartenant est bien évidemment très orientée du point de vue finance d’abord … ce n’est pas pour rien qu’elle est présentée dans le journal « les Échos ». Aux arguties présentées, avec un peu de recherche, vous trouverez très facilement contradictions et analyses toutes aussi pertinentes. Reste qu’en l’État la volonté de réforme n’est pas sur le statut des cheminots qui ne servent en l’occurences que de leurre, la reforme de la SNCF n’est que pour respecter les volontés privatisantes de Bruxelles. Enfin prenez le temps de lire la recherche sur l’interviewé … et dire que certaines personnes prennent les infos comme argent comptant !  MC]


Environ 4 millions de Français utilisent le train chaque jour dont la très grande majorité pour aller du domicile au travail. Arrêtez les transports et c’est tout le pays qui s’enrhume. Le gouvernement d’Emmanuel Macron, sous la baguette du Premier ministre s’attaque à un totem: la réforme du rail.

Elle est indispensable pour plusieurs raisons.

  • En premier lieu, la France doit transposer les directives européennes sur l’arrivée de la concurrence, avant le 25 décembre 2018. Pour affronter la concurrence, la SNCF doit s’adapter. En l’état actuel, elle n’est pas en mesure d’affronter sereinement la compétition.
  • Le modèle du rail en France a accumulé un stock de dette de l’ordre de 50 milliards d’euros et continue de produire des déficits d’exploitation si l’on intègre les 13 milliards que la collectivité verse chaque année sous forme de subventions ou de soutien au régime spécial des retraites des cheminots. Il est urgent de mettre fin à la casse du service public. Certes mais la casse, c’est d’abord le modèle actuel qui laisse entrevoir un scénario inquiétant d’attrition pour l’entreprise publique.

[…] Depuis le lancement de cette réforme, le pouvoir multiplie les maladresses.

  • C’est la phrase lâchée au Salon de l’agriculture par le président de la République sur la retraite des cheminots comparée à celle des agriculteurs : comparaison n’est pas raison […]
  • C’est ensuite les déclarations d’Elisabeth Borne qui estime dimanche dans « Le Parisien » que la grève est inexplicable et qui ajoute 48 heures plus tard sur BFM TV que le gouvernement réfléchit à une écotaxe routière pour financer le rail.

N’est-ce pas Mme Borne qui travaillait auprès de Mme Royal quand celle-ci, ministre de François Hollande, avait dû capituler en rase campagne sur les portiques et l’écotaxe après l’épisode des bonnets rouges, laissant au passage une ardoise d’un milliard d’euros à la collectivité ?

  • On ne règle pas un problème en en créant un autre. La route est déjà surtaxée. […]

Avant toute initiative, le gouvernement aurait dû annoncer clairement que l’Etat actionnaire allait (enfin) jouer son rôle et désendetter le système ferroviaire. […] L’Etat ne peut pas demander des efforts aux cheminots s’il ne remplit pas ses propres obligations. […]

Or la réforme ne vise surtout pas à privatiser la SNCF mais au contraire à la sauver alors même que la compétition approche. […]

Pascal Perri est économiste – Les Echos – Source (Extrait)


Mais qui est vraiment PP ? …

Ben oui Pascal Perri ! Je pourrais aussi dire PaPé ! Mais ça fait un peu trop mafia Corse ou Marseillaise! Donc PP est présenté dans l’émission des GG sur RMC comme prof d’éco, c’est vrai, il a un Doctorat es Économie et Géographie et un DEA de géopolitique, donc c’est un bon petit prof d’éco qui enseigne sa matière point barre !

Non, non, non, que nenni ! Monsieur est ce que les gens de gauche, la vraie, appellent un économiste de garde c’est a dire qu’il garde la niche des banksters et de leurs amis les traders et les ultra libéraux, […] qui cumule prof et dirigeant de la banque d’affaire Tunisienne IM bank […]

il diffuse ses idées [à] la télé comme «  C’est dans l’air «  , dans les journaux comme le libéral HuffingtonPost ou Atlantico qui ne se dit pas a droite mais dont le président Jean-Sébastien Ferjou dit que « libéralisme et capitalisme ne sont pas des gros mots »  et qui est copain depuis plus de dix ans avec […] Patrick Buisson et dans ce journal d’autres des GG écrivent comme par exemple, Sophie de Menthon remariée Crespelle […] ou […] Gilles William Goldameïr !

Je reviens a PP, notre soit disant prof d’éco, je dis sois disant car lors d’une audition au sénat le 4 Juin 2003 il a déclaré : «  Je suis beaucoup plus juriste et géographe qu’ économiste « Il était entendu comme directeur de cabinet de Jean-Charles Corbet, PDG de la société ,Holco qui a racheté pour un euro symbolique AOM-Air-Libertè rebaptisée Air-Lib et qui a été condamné en 2010 à un an et demi de prison ferme et 14 millions d’euros de dommages-intérêts pour avoir oublié de verser a Air-lib une partie des 150 millions d’euros versés par Suissair .

Nous avons donc après la radio, la télé les journaux, les livres, (Aux éditions Eyrolles) qui presque à chaque fois tape sur l’état, le monopole ou les fonctionnaires je vous donne deux titres,

SNCF : Un Scandale Français

EDF : Les dessous du Scandale

[…] Mais alors ou enseigne t-il ? Aucune trace de lui dans une quelconque université publique ou les salaires sont plus que minime, il anime un cycle de formation pourLes Echos, et surtout il est prof chez Négocia-Advancia, je suis sur que comme moi vous ne savez pas ce que c’est, hé bien je vous lit la présentation de l’école, alors accrochez vous ça claque ! Novancia forme et accompagne vers la réussite une nouvelle génération de managers experts en « business development » possédant la double compétence entrepreneuriale et commerciale. […]

Mais ce n’est pas suffisant il écrit aussi pour fondapol, fondation pour l’innovation politique Un, je site, Think tank libéral, progressiste et Européen comme ils se définissent, et qui a été fondé en 2004 avec le soutien de l’UMP, puis sur l’argent du premier ministre de l’époque et maintenant sur nos impôts et dont le vice président est Charles Beigbeder, multi entrepreneur, dont Powéo et Happy time (qui ont coulé) et qui est surtout président de la commission entreprenariat du Medef et secrétaire national UMP de la pédagogie de la réforme . Je dis ça parce que notre PP a été entendu par lui dans la commission Beigbeder intitulée Le «low cost», un levier pour le pouvoir d’achat Rapport remis à Luc Chatel, Secrétaire d’État chargé de la Consommation et du Tourisme fin 2007 .

Pour finir il a créé en 2005 PNC, dont l’intitulé est : « cabinet de conseil en stratégie low cost » quand je vous dit que chez lui le pas cher est une obsession, il veux par exemple bourrer les trains et les avions et les faire rouler ou voler plus longtemps avant les révisions ! Il a ou a eu comme clients Intermarché, le groupe ACCOR ou les hôtels formule 1, c’est certainement pour aider les salariés a avoir un meilleur salaire ! Mais d’après ce qu’il dit ça ne marche pas très fort ( …….. )

Mais alors qui est-il ? Difficile a dire, il a été pendant quelques temps journaliste et rédacteur en chef a RFO, jusque début 97, puis il a quitté pour reprendre, restructurer et vendre pendant quatre ans, une société de boulangerie industrielle (Pain et Force) dans l’est de la France qui appartenait à quelqu’un de sa famille malade […] Restructurer avant de vendre on voit ce que ça veux dire… Combien de «  restructurés «  a l’ANPE ex Pol emploi ?

Il a ensuite été membre, entre 2001 à 2003, de l’équipe dirigeante d’Air Lib, issue de la fusion d’Air Liberté et d’AOM.

Une chose étonnante, est qu’il a soutenu sa thèse de doctorat en 2006, c’est a dire à l’age de 47 ans et à Perpignan, le titre ? Du monopole pur et dur aux compagnies low cost ! Toujours son obsession des monopoles et de faire toujours moins cher !

Comme vous l’entendez notre prof Perri n’est pas vraiment un économiste, je dirais plutôt un beau parleur low cost qui cherche par tous les moyens à se faire un petit nom et un petit pécule grâce a sa fidélité sans bornes aux personnages dont la religion est l’ultra libéralisme!


Didier Grassineau Source


 

6 réflexions sur “Macron-SNCF, face à face

  1. bernarddominik 05/04/2018 / 15h55

    Peut on confier un service public essentiel à une entreprise qui a le record mondial des jours de grève. 6 fois plus que la moyenne française 12 fois plus que celle de l’UE. Avec une rengaine systématique: toutes ces grèves sont faites pour les usagers.
    Ceux qui n’ont jamais pris le train régulièrement ne peuvent connaître cette terrible incertitude: pourrais-je rentrer chez moi ce soir, n’y aura t il pas usage du droit de retrait par les cheminots? Car non seulement il y a les grèves, mais ce singulier droit de retrait qui permet sous des prétextes souvent futiles de bloquer complètement le service public. Dans un contrat il y a obligatoirement des obligations pour les 2 parties. Les cheminots ont les avantages du service public mais en refusent les obligations.

    • Libre jugement 05/04/2018 / 17h02

      Puis-je me permettre d’exprimer ma déception au regard de votre lecture « façon media » instruisant votre commentaire face à l’actualité.

      Certes rien ne vous interdit d’être terre à terre et constater les difficultés pour voyager, se rendre au travail et retour … mais n’est-ce pas voir le bout de ses chaussures.

      La vérité sur la nécessite de faire évoluer la SNCF se porte sur deux points essentiels mais chut, faut rien dire … les usagers sont trop C… pour comprendre selon le gouvernement!

      1 – Ce n’est pas le statut des cheminots qui est en cause mais bien l’obligation donnée par le diktat de Bruxelles de permettre a des trains privatisés de rouler sur le rail français … ces changements dans les statuts de la SNCF offrent l’opportunité de ne plus engager de cheminots aux mêmes termes que les statuts anciens (qui a bien y regarder n’est pas plus ou moins avantageux que dans d’autres services publics).

      2 – Que la dette du rail a été « construite » par la volonté d’établir « une grandeur technologique » de la France avec les avènements des lignes a grandes vitesses nécessitant de nouvelles infrastructures hyper onéreuses …
      La vitrine commerciale d’alors et le « rayonnement de la France », s’exprimaient par le « Paquebot France », les « fusées nucléaires sur le plateau d’Albion », les essais de « bombes » dans les atolls, « le Concorde » … et les TGV … en oubliant les lignes secondaires, le fret ferroviaire, les trains intercités, les transports de proximités … d’où le résultat Bretigny pour cause de maintenance sans budget …

      Conclusion alors oui le gouvernement et les médias « montent » les usagers contre les grévistes, oui c’est pénible pour ceux-ci de devoir se débattre pour se rendre a leur travail, mais désolé Bernard, se sont les grévistes qui ont raison d’entendre assurer aux usagers d’arriver au bon port et en entier …. et la multiplication des entreprises privées sur le mème réseau vétuste est un danger … déjà rencontré en Grande Bretagne, Allemagne et Italie

  2. Libre jugement 05/04/2018 / 17h01

    Puis-je me permettre d’exprimer ma déception au regard de votre lecture façon media construisant votre commentaire sur l’actualité.

    Certes vous pouvez etre terre à terre et constater les difficultés pour voyager, se rendre au travail et retour … mais n’est-ce pas voir ses pieds …

    La vérité sur la nécessite de faire évoluer la SNCF se porte sur deux points essentiels mais chut, faut rien dire … les usagers sont trop C… pour comprendre selon le gouvernement!

    1 – Ce n’est pas le statut des cheminots qui est en cause mais bien l’obligation donnée par le diktat de Bruxelles de permettre a des trains privatisés de rouler sur le rail français … ce qui offre sous se couvert de ne plus engager de cheminots aux statuts anciens (qui a bien y regarder n’est pas plus ou moins avantageux que dans d’autres services publiques).

    2 – Que la dette du rail a été « construite » par la volonté de grandeur d’exposition technologique de la France avec les avènements des lignes a grandes vitesses nécessitant de nouvelles infrastructures hyper onéreuses … La vitrine d’alors, étant le Paquebot France, les fusées nucléaires sur le plateau d’Albion, le Concorde et les TGV … en oubliant les lignes secondaires, le fret ferroviaires, les trains intercités, les transports de proximités … d’où le résultat Bretigny en cause la maintenance sans budget …

    Conclusion alors oui le gouvernement et les médias « montent » les usagers contre les grévistes, oui c’est pénible pour ceux-ci de devoir se débattre pour se rendre a leur travail, mais désolé Bernard, se sont les grévistes qui ont raison d’entendre assurer aux usagers d’arriver en entier …. et la multiplication des entreprises privées sur le mème réseau vétuste est un danger … déjà rencontré en Grande Bretagne, Allemagne et Italie

  3. bernarddominik 05/04/2018 / 19h31

    Je précise je suis contre la privatisation du rail, mais je suis convaincu que la SNCF est incapable d’assurer ce service public. Ma critique n’est pas terre à terre, elle pose une question simple: peut on accepter qu’un service public puisse être l’objet permanent de chantage. Peut on admettre que quelqies personnes puissent bloquer un pays? J’ai bien précisé ma pensée: un contrat c’est des obligations des 2 parties, sinon c’est un contrat léonin. On me demande detravailler plus pour financer un service public qui ne fonctionne pas. La dette est un faux problème car garantie par l’état et elle sera donc payée par le contribuable, c’est un argument pour donner du grain à moudre aux médias. Personne ne veut payer une machine à laver qui lave de façon aléatoire. Personne ne veux payer un service public qui fonctionne de façon aléatoire alors qu’il coute trés cher. Regardez une fiche de paie de cheminot, certes le net à payer est comparable à celui qui fait un travail équivalent dans le privé, mais regardez à gauche les charges patronales. Mais le problème n’est pas seulement là, il est aussi dans la productivité de certains services (pas tous).

    • jjbey 06/04/2018 / 0h50

      C’est le gouvernement qui tient les usagers du rail en otage, c’est depuis Giscard que la SNCF a été obligée d’emprunter sur les marchés financiers alors qu’elle collectait auprès de l’épargne public à des taux très intéressants (voisins de la caisse d’épargne). A cette époque (1973) le service des titres de la SNCF a été supprimé et les emprunts effectués sur le marché européen. Bonjour l’intérêt de l’entreprise quand on empruntait en Marks avec une inflation de 13%.On ne peut regarder les choses par le petit bout de la lorgnette. L’actionnaire principal, l’état n’a pas fait son travail et la SNCF qui se trouvait à l’avant garde de la technologie et su progrès en matière de transport ferroviaire a été contrainte par ce même actionnaire d’emprunter pour assurer son développement. Pendant le même temps le contribuable finançait les autoroutes qui rapportent aujourd’hui des milliards à des financiers. Les réseaux secondaires ont été délaissés, des petites lignes fermées, le trafic marchandise réduit à sa plus simple expression. La concurrence a été organisée par la SNCF elle-même Cariane pour les car, Bourget Montreuil pour les camions ont été quelques fleurons. mais ce n’était pas suffisant, plus de trois cents sociétés ont ainsi été crées les dernières sont OUIBus et autres nouveautés qui font du groupe SNCF. La privatisation rampante est telle que les cheminots ont été répartis en activités et qu’ils ne se connaissent plus entre eux. Ce découpage permet de privatiser plus facilement mais dans le même temps il multiplie les doublons et alors bonjours la productivité. A ce sujet ne les indicateurs de productivité rapportés au chemin de fer montrent qu’en 30 ans le nombre de voyageurs/kilomètres a été multiplié par dix alors que le nombre de cheminots a été divisé par deux. Par ailleurs on notera la malhonnêteté de certains qui affirment sans vergogne que l’on verse à la SNCF des milliards par ans. Les sommes versées par l’état et les régions viennent en compensation des réductions effectuées pour certains usagers, invalides étudiants, scolaires, congés payés…. qu’il est normal d’aider mais que seule l’entreprise ne peut faire. Je ne parle pas des militaires, les ministres, députés et sénateurs qui voyagent gratuitement en première classe s’il vous plait.
      La compensation porte aussi sur la continuité du service public car si l’on se contentait de l’aspect comptable il est fort probable qu’un grands nombre de trains à moitié vide ne circuleraient pas au grand dam des usagers des premiers trains du matin et de derniers du soir……..Restons posés et ne nous laissons pas entrainer dans ce flot de mensonges et de bêtise déversées pour braquer l’opinion contre des femmes et des hommes qui se battent pour défendre la service public face à la voracité du capital.

  4. tatchou92 06/04/2018 / 15h09

    Voila une discussion très intéressante et utile aussi pour avancer.
    Oui, les services coutent cher, mais ils ont d’abord pour vocation d’être accessibles à tous les citoyens qui les financent avec leurs impôts, pour l’investissement, les redevances payées et encaissées pour utilisation servent au fonctionnement, et à rémunérer les fonctionnaires ou emplois assimilés de la société..
    Voici donc la SNCF, la RATP, EDF-GDF et autres régies.
    Le réseau aurait donc du être correctement entretenu, le service public devant aussi , du moins c’est ce que nous entendons, et défendons, être le plus proche possible de l’usager, qui n’est pas un client. Ce sont ni les usagers, ni les personnels, ni les contribuables qui sont responsables de l’état catastrophique du réseau, encore moins des différents accidents survenus aux passage à niveau et à Brétigny par exemple, diriger c’est anticiper, gouverner c’est prévoir.
    Le droit de grève est constitutionnel, il n’est jamais utilisé de gaité de cœur, mais par exaspération, et aussi après négociation. Il a un impact sur la fiche de paie des concernés et la vie de leurs familles. C’est aussi, c’est vrai, la seule arme dont les salariés disposent.
    Lors des intempéries, neige, verglas, les fonctionnaires et assimilés de l’Equipement, d’EDF, de la SNCF, des collectivités sont sur le pont, pour rétablir le plus vite possible le service aux usagers(circulation, électricité, déneigement…) de jour, de nuit, samedis dimanches et fériés, pendant leurs congés.. Par contre, ce ne sont pas les fonctionnaires ou assimilés qui laissent imprudemment les voyageurs s’engager sur des autoroutes dangereuses, contraignant les voyageurs, les camionneurs à passer la nuit dans leur véhicule et à être secourus par ces mêmes fonctionnaires ou représentants des collectivités qui les hébergent, qui va indemniser ? Je prends cet exemple, puisque les autoroutes ont été financées avec nos deniers, concédées au privé, dont Vinci qui se frotte les mains, encaisse.
    Le mouvement présent, celui des étudiants et lycéens, des enseignants, des personnels hospitaliers et des EHPAD n’arrive pas par hasard, mais après la fermeture de bureaux de poste, (le statut de cette dernière) de petites gares (guichets automatiques) d’hôpitaux, de100.000 lits, suppression de personnel et faudrait encore en supprimer 120.000, de maternités de proximité, de classes, de collèges dans mon département d’origine, d’agences bancaires (même si ce n’est pas un service public). Question : que veulent -ils faire de notre pays, de nos régions, de nos vies ? Devons nous regarder, subir passivement , pour moi c’est non !!

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