Après la parution d’une tribune dans le « Figaro » sur les « fake médecines » lundi, qui accuse certaines thérapies alternatives et complémentaires comme l’homéopathie de « dangerosité », […]
Mise au point du gouvernement
[…] Une fiche explicative destinée aux particuliers et rédigée par Matignon a été publiée sur le portail officiel du service public.
Cette note explique quelles sont les différences entre la médecine conventionnelle et les médecines dites alternatives.
« Ostéopathie, chiropraxie, méditation, hypnose, acupuncture, homéopathie, phytothérapie, réflexologie, naturopathie, aromathérapie, hypnothérapie, sophrologie, jeûne… Que faut-il comprendre derrière ces termes ? », indique le texte.
D’après le ministère de la Santé, la médecine conventionnelle est donc enseignée « dans les facultés de médecine pour obtenir le diplôme et le titre de médecin ». Elle s’appuie par ailleurs sur des traitements « ayant obtenu une validation scientifique soit par des essais cliniques, soit parce que ces traitements bénéficient d’un consensus professionnel fort après plusieurs années ».
Pas de diplôme pour les soins non conventionnels
Les pratiques de soins non conventionnelles à l’inverse sont enseignées mais ne permettent pas « la délivrance de diplômes nationaux, sauf pour l’acupuncture, même si certaines formations font l’objet de diplômes d’université ou de diplômes interuniversitaires ».
Ces diplômes sont placés sous la seule responsabilité des universités qui les délivrent, précise le ministère de la Santé. Et, même dans ce cas-là, ils ne donnent pas droit à eux seuls d’exercer une profession de santé. […]
Marie Foult – Le quotidien du Médecin – Titre original : « Homéopathie : l’Ordre des médecins se défend et recadre, le gouvernement informe les usagers » – Source (Extrait)
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