L’identité nationale est une invention

“À bien y réfléchir, c’est bizarre : s’identifier avec des millions d’inconnus uniquement sur la base de frontières. C’est parce que l’identité nationale est une invention.”

Les journalistes Max Fisher et Amanda Taub, responsables de la rubrique “L’interprète” du New York Times, décryptent dans une série de vidéos les concepts qui gouvernent le monde actuel. Voici le deuxième épisode, l’identité nationale.

LIRE la vidéo ci-dessous

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Source Courrier International


 

4 réflexions sur “L’identité nationale est une invention

  1. jjbey 13/03/2018 / 15h59

    ça va prendre du temps pour que chaque individu comprenne qu’il est terrien et que l’autre avec ses différences est lui-même avec les siennes. On ne choisit pas ses parents son pays, sa couleur de peau ni celle de ses cheveux, Alors que dire de l’identité nationale concept supplémentaire de division.

    Lorsque je dis que je suis français le britannique me lit avec le béret vissé sur la tète et la baguette de pain dans la poche. Il me trouve arrogant, hâbleur……

    Comme si les cons ne se trouvaient qu’en France. Moi je vais alors imputer au britannique tous les défauts du monde, revendiquer ma supériorité….

    Ces conneries finissent par attiser des haines et celles-ci des guerres qui ne profitent qu’aux capitalistes dont c’est un moyen de sortir des crises du système. Ceci dit étant observé que ceux-ci ne sont jamais en première ligne.

  2. bernarddominik 13/03/2018 / 16h16

    Comme l’homme a inventé les langues, les écritures, les armes, l’agriculture, l’élevage, la voiture, l’avion, l’ordinateur, les antibiotiques… il a aussi inventé les frontières, le racisme, le nationalisme, L’européen a inventé le monde actuel, comme tout inventeur il a capitalisé sur son invention et ne veut pas partager les profits qu’il en a tiré. Mais il faut regarder aussi l’autre côté de la pièce, sans cette invention le nombre de morts de faim et de maladies serait infiniment supèrieur. Ce qui attire les migrants, ce n’est pas d’échapper à la misère, c’est notre mode de vie, avec sa surconsommation.

  3. wurtzele1 13/03/2018 / 16h42

    Je n’aime pas, sur la forme, le fond et encore moins sur l’orientation.

    Très réducteur, l’identité nationale est quand même plus fédératrice, qu’une identité religieuse et moins castratrice qu’une identité européenne qui ne repose que sur des droits commerciaux qui opprime les nations qui la composent.
    La France est un triste pays qui n’a qu’une seule langue officielle (contre trois pour un petit pays comme la Suisse) et qui a eu pendant longtemps une politique scandaleuse contre les langues minoritaires ce qui n’est pas très fédérateur. On ne peut pleinement s’identifier à une nation dans le rejet d’une forte identité antérieure. C’est un souci qui n’existe pas en Suisse.

    Chaque pays vit dans une bulle idéologique faite de mensonges et de philo à deux balles, mais refuser l’identité nationale, c’est l’autoroute d’une mondialisation sans repères, sans socle, mais avec les mêmes vautours qui vampirisent les richesses locales. Pour eux la mondialisation est un nouvel évangile.

    Comment à part d’un peuple, allié par nécessité aux autres pourraient-on espérer nous débarrassez de cette vermine?

    L’appartenance à une délimitation géographique a tjrs existé et le fait de l’agrandir ou de la réduire ne change rien à l’affaire. Le problème n’est jamais géographique, il est intiment lié à des conflits d’intérêts. Quand les intérêts convergent on se rassemble, quand ils divergent on prend ses distances.

    Je ne suis pas d’accord avec cette vidéo, qui une fois encore flatte un universalisme auquel on peut tous aspirer, mais élaboré avec de la malhonnêteté intellectuelle ou de la méconnaissance de l’histoire.

    A-t-on par exemple idée de ce que représentait pour le peuple d’appartenir au Heiliges Römisches Reich? Cela était probablement aussi abstrait et lourdement présent que d’être Européen de nos jours. Les gens étant très croyants, cette « bunde » purement politique devait forcément marquer les esprits qui n’a rien à envier à celle de nos nations actuelles.

    Les véritables frontières étaient avant tout linguistiques, car même après la Révolution française et jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en Alsace le nombre de personnes capables de s’exprimer correctement en français représentait une minorité bien dérangeante, assez pour mener une politique agressive d’assimilation.

    En matière de peuple, comme en matière de sciences, tout ce qui n’est pas naturel est artificiel et qui a-t-il de plus naturel que la convergence d’intérêts du plus grand nombre au détriment du plus petit qui ne vit uniquement qu’en soumettant ceux qui ont moins qu’eux ?

    Cette vidéo, met des mots sur des concepts semblables, un peu comme critiquer le coté artificiel de plusieurs contenants de tailles et de matière différentes, en oubliant la fonction première!

  4. Libre jugement 13/03/2018 / 18h19

    Lorsque j’ai visionné cet essais, j’ai été outré de la conception qu’ont les auteurs de l’humanité et des états.

    Dans un deuxième temps je me suis souvenu de la nationalité des auteurs, ensuite j’ai cherché à déterminer les intérêts d’une telle vidéo et au final, je me suis dis qu’elle ferait non pas le Buzz car ce n’est pas le but de ce blog, mais certainement un moyen d’échanger et de réfléchir, mais aussi de voir l’évolution ou récession des lectrices-lecteurs sur le sujet caché … qui n’est autre que la question de l’identité nationale (qui avait fleuri façon « Buisson » sous Sarkozy) et qui se retrouve actuellement sous la forme « dehors ou chez les autres » les migrants.

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